Hann Bel-Air : Barthélémy Dias se réjouit de l’avancement des travaux de la grande mosquée de Santhiaba

par pierre Dieme

L’ambition de voir la foi perdurer au sein de la société sénégalaise guide la démarche du maire de Dakar, qui a effectué une visite le jeudi 19 octobre à la grande mosquée de Santhiaba à Hann Bel-Air. Accompagné d’une délégation de la municipalité de la capitale, Barthélémy Dias a été accueilli par Altiné Sow, la deuxième adjointe au maire de la commune de Hann Bel-Air, le responsable administratif de la commune et l’Imam de la mosquée, Mama Diaw ainsi que d’un comité constitué d’habitants du quartier.

L’édile de la ville de Dakar a minutieusement inspecté chaque recoin de cette architecture religieuse et a exprimé sa satisfaction à l’issue de la visite. « La confiance n’exclut pas le contrôle. La ville de Dakar a souhaité contribuer à la construction de cette mosquée située dans la commune de Hann Bel-Air. Ainsi, j’ai souhaité aujourd’hui venir m’enquérir de l’avancement des travaux », a-t-il déc laré.

Pour la phase initiale de cette construction, la mairie de Dakar a alloué une enveloppe de 100 millions de Fcfa, pour un coût total de 260 millions de Fcfa. Il a ajouté : « Comme nous pouvons tous le constater, les travaux avancent rapidement. J’en profite pour remercier le maire de la commune de Hann Bel-Air pour son soutien à tous les projets de la ville de Dakar dans le périmètre communal. »
Barthélemy Dias a également salué la « générosité » du maire de Hann Bel-Air, mettant en avant son engagement envers les habitants de sa municipalité. Rappelant que la gestion des lieux de culte relève de la compétence transférée, le maire de Dakar est revenu sur les initiatives similaires entreprises envers divers lieux de culte dans la capitale sénégalaise.
« Que ce soit pour la grande mosquée de Massalikoul Jinan, la grande mosquée de Dakar, la mosquée Omarienne, sans oublier la cathédrale de Dakar, la mairie de Dakar a toujours apporté sa contribution », rappelle Barthélémy Dias, réitérant sa promesse de placer l’humain au cœur de ses priorités. « L’humain ne peut être humain que s’il a la foi en bandoulière. Un individu sans foi, c’est ce qu’on appelle un mécréant. Et nous sommes un peuple de croyants », a-t-il souligné.

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