Macky Sall souhaite fermer la plus grande université du Sénégal jusqu’aux « élections » de février 2024, par peur des contestations.
Pourquoi ? Parce qu’il compte éliminer son principal opposant, Ousmane SONKO, aimé par le peuple, détesté par ses gouvernants.
Une jeunesse sacrifiée, c’est une jeunesse poussée à l’exil, aux pirogues, à la mer et à la misère.
C’est la promesse d’un pays effondré, et qui atteindra notre continent, déchiré par ces vagues humaines et les angoisses crasses qu’elles ne cessent de générer.
L’Union européenne et les institutions internationales, en soutenant Macky Sall dans son obsession aveugle de la répression, pensent pouvoir sacrifier les damnés de la terre au profit d’une caste obsédée à l’idée d’accaparer.
1500 prisonniers politiques les dévisagent, fermes et fiers, mais également toujours plus dégoûtés.
1500 hommes et femmes qui ont eu le courage de la lutte, et qui aux côtés de leurs soixante frères et sœurs martyrs, sont quant à eux restés.
Les abandonner, c’est abandonner nos façades, et tout espoir d’un jour, en ces terres, trouver fraternité.
C’est abandonner non seulement des idées, mais des corps qui nous reviendront écorchés.