L’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye s’est exprimé sur la situation du pays. Ce dernier craint une période d’instabilité si les citoyens sénégalais se rendent compte qu’ils ont été de nouveau trompés.
Vous voulez être candidat. Quelles sont vos motivation après 2019 ?
J’ai été candidat et donc je souhaitais y participer mais avec le parrainage voila. Le parrainage est un moyen d’éliminer des candidats et c’est illégale aussi. Donc nous n’avons pas pu passer ce barrage mais à cause des fautes d’orthographe. Ce fut programmé cette car Macky fidèle à son principe politique trouve des astuces pour éliminer les concurrents et gagner des élections dont celle-ci . Nous sommes dans un remake car élimination de candidat avec cette transhumance organisée, on élimine des gens et puis on les ramène à vous. C’est dommage. Il a inventé le recours systématique à la justice. Nous en avons fait les frais et le dernier instrument c’est le parrainage. Nous sommes dans le même schémas car il élimine ceux qu’il veut et durcit le parrainage. Il trouve que 5 candidats c’est trop et veux montrer que l’erreur matérielle n’était pas admise. C’est le fait de prendre des informations sur une carte d’identité. L’établissement de la carte national d’identité admet l’erreur matérielle car on peut la refaire. Par contre la recopier à 60 caractère sur des feuilles mais puisqu’on admet pas l’erreur matérielle alors c’est hors la loi. Nous sommes dans des techniques de Macky selon les résultats qu’il en attende. Il faut toujours au moins démontrer le souci de bafouer les règles de notre démocratie et se mettre dans les positions de le prouver aux citoyens. Le réveil sera brutal aussi. On espère aussi que cela soit pacifique.
Il y’a eu un dialogue national avec des rectificatifs sur le parrainage. Pensez vous que cela va porter ses fruits ?
Ça va être difficile mais il faut attirer l’attention sur ce point à ce un projet qui est mis en place mais en fonction d’un projet qui reste similaire au premier. Il s’agit d’éliminer des candidats qui sont en mesure d’apporter non pas de la politique politicienne. Il y’a l’exemple du parrainage citoyen en Turquie sont le taux est de 0,13% de l’électorat turque. Ici nous sommes à 0,8%. C’est vous dire que c’est un obstacle difficile à franchir. C’est davantage en 2019 même sinon on fait semblant d’être d’accord sur une baisse du nombre, réduire le nombre à 5 c’est la preuve que notre état et il faut le savoir ne respecte pas les engagements au plan international. Y compris quand une cour justice démonte et fait la preuve que nous ne sommes pas dans notre bloc de constitution. C’est triste aussi. Nous avons une double vitesse. Quand il faut boycotter ou de faire guerre on se préparer mais pas pour le respect de la Constitution. On rejette tout et la on crée les conditions de l’équilibre globale.
Avez-vous les moyens de contourner tout cela ?
Ah oui car on tire les leçons des expériences. Nous sommes vigilants et c’est fait exprès car c’est solliciter les moyens mis en œuvre par les politiques et les partis. Il faut une double campagne mais c’est normal. Nous ne sommes certains de rien aussi. Car on vous met la clef dans une machine et on ne contrôle rien. En 2018 sur décision du conseil constitutionnel on nous a retiré tous nos parrains de la diaspora car nous avons juste oublié de mettre le numéro d’ordre. Tout a été rejeté. Mais notre représentant avait décidé de changer mais le président a dit non. Alors c’est un prétexte recherché et c’est compliqué aussi.
La fiche de Parrainage refusée à Sonko par la Dge. Alors est-elle légale cette démarche ?
Je pense que face à ces attitudes antidémocratique il faut que l’opposition et les partis cherchent la parade. C’est pas une surprise car le Pastef dès lors qu’il n’existe plus au plan administratif alors il faut d’autres idées. Plusieurs membres ont retiré leur dossier et l’exploite tout au plan communication. Mais il faut trouver le billet pour contourner cela et cette interdiction du Pastef.
Avec le nombre de candidat Macky n’a-t-il pas raison d’instaurer le parrainage ?
Vous savez voilà le prétexte et c’est un faux prétexte et cela met en danger la démocratie du pays. Il veut donner l’impression que tout est rose. Non ! On utilise ce prétexte alors qu’on parle de candidature à la candidature. Il faut en tirer des leçons car dans ce pays on n’a jamais eu plus de 15 candidats. Plus il y’a de candidats plus il ya des chances d’aller vers un deuxième tour. Nous sommes des milliers à vouloir être candidat et c’est normale. Mais il faut en tirer des leçons car nous n’avons jamais eu plus se 15 candidats . Le vrai problème c’est que plus il y’a de candidats y’a ses chances aussi. Donc on use de faux prétexte de la multiplicité des candidats pour mettre un parrainage restrictif et de réduire la chance daller vers un second tour. C’est étonnant d’aller vers des joutes de cette nature en oubliant d’autres plus simples.
Quand vous êtes candidat d’un parti ou d’une coalition. En 2017 cela n’avait gêné personne. L’importance est de trouver les critères et mes moyens de limiter la liste. Mais un parti qui ne respecte pas la loi ne peut être pardonné. Déjà c’est un ordre d’élimination. Je pense aussi que l’on réfléchisse sur des candidatures fantaisistes. Et qu’on se penche aussi sur un minimum de critères. Mais Il faut un minimum d’expériences et de responsabilité pour espère diriger un pays. Mais si on permet à un illettré d’être candidat mais ce sera dommage aussi. On peut être 15 mais sur des critères car ce parrainage aussi est un tamis. Il faut une élection inclusive. Il le faut car les Européens ont cette analyse qui leur permet de mettre le doigt sur ce point. Or le régime de Macky est dans cette logique par le biais de la justice.
Qu’est ce vous redoutez ?
Si les citoyens sénégalais se rendent compte qu’ils ont été de nouveau trompés on risque de s’acheminer vers une période d’instabilité.
Quels sont les grands axes de votre programme pour une rupture ?
Elle revient cette rupture mais ce fut la mode en 2012. Cela prouve que les gens ne sont pas à l’aise dans ce qui se passe. Il ne faut pas la rechercher cette rupture par le choix d’un homme mais par le projet de société et la manière de faire la politique dans ce pays. Elle est une politique politicienne malheureusement et consiste à profiter du vote des sénégalais pour les honneurs et pour sa belle famille et les partisans. Pour faire le lien avec cette situation économique d’aucuns devraient avoir peur de déposer leur candidature. Ils le font car ils n’en voient pas l’aspect charge.
Être un président dans cette situation est une charge pour et extrêmement difficile. Mais en politique alors il ne faut pas penser au luxe et privilèges. Il faut une autre conception du projet politique et ce projet orienté vers la satisfaction du mieux être ses citoyens et non pas ses dirigeants. Ce sera un axe fort et décliné dans les institutions avec la diminution des pouvoirs du Président de la république et le rendant redevable dans ces prises de fonction. C’est-à-dire que demain si le président attribue un puit de pétrole ou de gaz à une société dans laquelle son frère travaille il sera poursuivi pour déni.. Sinon C’est la porte ouverte pour les excès. Si un président refuse d’appliquer les décisions de la cour de justice il sera démis aussi et donc renforcer le pouvoir de contrôle de l’assemblée nationale dans son rôle. Mais il faut recréer l’indépendance de la justice car cela risque de détruire une nation et l’administration doit être indépendante au pouvoir car on a vu ce qu’il est avec Macky. Nous avons décidé de combattre la faim et la pauvreté car depuis les indépendances on prend en charge des millions de personnes en insécurité alimentaire. Il faut y mettre un terme afin et mettre l’action sur le développement de l’Agriculture. Ce sera la priorité des priorités. Il faudra donc passer d’abord pour lutter contre la faim et de travailler au profit des acteurs et agriculteurs. Quand on quitte ce secteur il faut penser à la pêche. Les ressources halieutiques appartiennent aux acteurs.
Les pêcheurs pourront aller pêcher en Mauritanie mais on ne permet pas que ses bateaux viennent pêcher dans nos eaux. Ensuite il y’a l’industrie en reconstruction. Nous avons cette vision de la nature à travers l’artisanat qui se distingue dans le monde. Nous avons la maroquinerie, la menuiserie etc. avec la contribution forte des organisations patronales et qui vont transformer des manufactures. Il faut penser à la prise en charge sanitaire et améliorer aussi cet aspect. Une économie à haute intensité de main d’œuvre. Ce sera le cas pour la révolution et miser sur l’ogive des grands projets au profit des grands travaux. Une commande publique avec des équipements pour faire travailler le sénégalais car il est le cœur de nos projets. Nous allons miser sur le sénégalais et protéger leur entreprise. Il s’agit de leur redonner espoir car il faut faire revivre ces espoirs certes. Donc les axes de votre programme. Politique et économique.
On connaît votre parcours. Souhaiterez vous transférer les méthodes du privé dans le public ?
Dans la présentation j’ai eu a le dire. Il y’a deux options aussi. Mais il y’a l’expérience du publics comme le privé. Interrogez les ministres avec qui nous avons travaillé. Les hauts fonctionnaires avec le dream team et demander leur. C’était la symbiose de la recherche basée sur des parties prenantes et apprendre à gérer en fonction non pas des intérêts personnels. Il faut penser aux personnes qui construisent le bénéfice et la cliente qui est le peuple qui vous maintien en fonction. Il faut leur donner satisfecit. Mais quand on arrive on pense à s’enrichir et les amis et les familles alors c’est mauvais modèle. Encore une fois j’insiste là-dessus. Il ne faut pas penser que ce pays est un havre de paix et de stabilité. Pas du tout
Il faut anticiper et trouver un code consensuel et un dispositif rendant possible l’alternance. Mais depuis 2012 on a un dispositif. Mais depuis 2014, on nous parle de recul démocratique . Au lieu de rappeler un grand débat consensuel, il faut retrouver une solution. Au lieu de cela on a appelé à des petits dialogues et à chaque fois on passe et on dit ce que l’on veut pour la prochaine élection. Cela cale avec Macky quand il a voulu faire passer la loi pour dissoudre l’assemblée nationale.
Les jeunes prennent le large pour l’Europe. Avez-vous des pistes de solutions ?
D’abord c’est une mauvaise choses et c’est triste. L’avenir d’un pays où les jeunes ne pensent qu’à partir c’est qu’il y a un problème. C’est une catastrophe car quand on est prêt à perdre la vie que de rester au pays c’est du désespoir. Je n’ai pas espoir de construire une vie c’est l’explosion. Des centaines y sont restés. Il faut une démarche programmatique globale privilégiant l’emploi. Je vais faire la remarque car il ne faut pas faire croire qu’un emplois se crée. Il ne faut pas faire croire cela à des lutteurs. Il faut un projet de société créateur d’emploi dans la durée. Dans le peu que j’ai dévoilé j’ai mis l’accent sur le choix par l’état de projet à haute intensité de main d’œuvre. Une stratégie économique orientée vers la création d’emplois. C’est du leurre. Ce sont des agences qui sont créées pour des emplois pour des militants politiques et un responsable politique. Et puis le fonctionnement de ces agences on en parle. Je l’ai vécu. L’exode par la mer est née d’abord vers les villes, les banlieue etc. Il y’a un potentiel agricole qui n’est pas exploité. C’était incroyable. Quand on veut le faire on y met fin. C’est en 2012 quand on avait misé sur l’agriculture et de lutter contre la pauvreté mais la relance agricole était la clef car c’était la priorité comme nouvelle politique de semence certifiée et du matériel adapté. Mais tout a été abandonné et on n’a pas vision allant dans le sens de la prise en charge du bien être. Juste une vision basée sur enrichissement et les honneurs. Au lieu d’aller dans le sens de la production on préfère enrichir d’autres au pouvoir. Les éléments sont orientés vers les grands travaux. La lutte contre les inondations n’implique que les sénégalais. Quand il faut creuser des tranchées etc. Il fallait faire un état des lieux avec aussi le nombre d’emploi créé lors d’un conseil interministériel sur les inondations dans le cadre de l’exécution dr ce programme. Tout a été abandonné.
On parle de recul démocratique et des cas d’arrestation ?
Le recul est la c’est vrai et se mesure à la destruction de la démocratie. Elle repose sur l’indépendance . Vous avez un président de l’exécutif omniprésente et qui décide de tout. L’Armp qui est considéré comme un exemple mais a changé de nom. C’est logé à la Présidence de la république. C’est incroyable. Tout dépend du président mais cela s’est accentué. Une assemblée nationale qui est totalement dépendante..Heureusement l’inter-coalition est la mais il faut faire attention au piège. La réponse à des élections à un tour pour un pouvoir il faut savoir que Macky est minoritaire. Mais il fait ce qu’il veut et violente la constitution. Je constate certaines choses mais c’est incroyable ce que Mimi Toure à vécu la bas. La magistrature aussi on en parle car il y a des juges manipulés comme d’autres qui sont indépendant. Cette capacité à réduire l’inclusivité électorale cela traduit par des approches abjectes. On arrête des membres de la famille quand on cherche une personne. Près de 40 morts lors des manifestations mais pas un suspect arrêté. C’est une gravité inouïe. Les gilets jaunes qu’est ce qu’ils n’ont pas fait.
Avez- vous entendu des morts par balles ?
Pas un seul.. Sinon Macron allait tomber. Mais nous en avons plus de 40. Le recul démocratique est économique, démocratique et je ne vois pas un secteur qui n’est pas touché. C’est pourquoi il se réfugie derrière ce fast track et le sport. Donc nous n’avons pas de rupture mais c’est un souci de continuité car Macky Sall choisit la personne qui lui ressemble le plus. Il raisonne plutôt que continuité que candidat. Il lui ressemble comme son humain. Ils doivent tout au système. Ils font parti des fonctionnaires les plus riches d’un pays et je ne pense pas que cela ne soit rien d’autres que de la continuité. Mais ça ne marche pas et tout le monde le sait. Les parents qui veulent que les enfants aillent à l’école que ça ne marche pas. Le pauvre goorgorlu aussi ça ne marche pas pour lui. C’est partout comme ça. Les jeunes n’ont pas de d’espoir m. Mais de quelle continuité parle-t-on. Des scandales ou du Pse en à plus finir. Personne ne s’y retrouve. S’agissant du Pse l’objectif et au seulement pour que cela se réalise : le coût de l’énergie. Alors quand on se retrouve dans une situation pareille. Elle n’existe pas car les finances publiques sont mal gérées. La seule solution c’est la vache à lait dont la Senelec et on augmente le coût. On ne s’en sortira pas. Le pays est condamné à être sous développé. Nous ne sommes pas dans une logique d’exploitation pour les autres.. Mais 2023 la production va démarrer etc. Mais ce sont ses histoires. Quand la production sera maximale mais où nous annonce que 130 milliard par ans seront disponibles. Ce que nous disons c’est que le pétrole et le gaz ne doivent être appréhendés sous forme de milliard. Non !
MOMAR CISSE