Exclu des listes électorales, l’opposant Ousmane Sonko ne participera pas à l’élection présidentielle du 25 février 2024. C’est ce titre qui barre la Une des journaux proches du pouvoir de ce lundi 25 septembre. Toutefois, le Secrétaire général du Groupe de recherches et d’appui à la démocratie participative et à la bonne gouvernance (Gradec), Ababacar Fall, émet des doutes.
« La radiation annoncée des listes électorales du leader de Pastef, de mon point de vue, ne me semble pas fondée », défend-il, repris par SudQuotidien.
L’expert électoral motive ainsi sa position : « il (Sonko) n’est pas définitivement condamné dans les trois dossiers pour lesquels il est poursuivi. »
D’abord, souligne-t-il, « dans le dossier Mame Mbaye Niang, la condamnation fait l’objet d’un recours devant la Cour de cassation. »
Ensuite, ajoute-t-il, « concernant le dossier Adji Sarr pour lequel il a été condamné par contumace, tout le monde est d’avis sauf ceux qui le poursuivent que le jugement est anéanti dès lors qu’il est en détention malgré les élucubrations de ceux qui prétendent qu’il a été arrêté pour une autre affaire. »
Enfin, il relève concernant la dernière affaire pour laquelle il est en détention, que celle-ci « est en instruction. » Par conséquent, tranche Fall, Sonko « bénéficie de la présomption d’innocence puisqu’il n’y a pas encore de procès ».
Babacar Ndour expert électoral