Abdoulaye Daouda Diallo lance des piques à Amadou Ba : «l’enjeu de ma candidature, c’était de préserver la sauvegarde des valeurs que portent les ‘’apéristes’’ authentiques»
S’il faut lire entre les lignes du discours de Abdoulaye Daouda Diallo, il faut sans doute dire que le président du Cese a parlé autrement de Amadou Ba. Devant ses militants, samedi dernier, le maire de Boké Dialloubé rappellera que depuis qu’il s’est engagé en politique, en 2008, aux côtés de Macky Sall, il a travaillé ensemble avec ses militants et sympathisants, jour après jour, à rassembler et à unir les forces actives du pays autour d’une grande Perspective.
«C’est ainsi que j’ai été à la rencontre de mes camarades de parti pour partager avec eux ce projet politique majeur», précise-t-il. D’ailleurs, ce sont toutes ces choses qui ont poussé le Président du Conseil économique social et environnemental, dans la foulée de la non-candidature de Macky Sall, en tant que militant de première heure à nourrir le projet de préserver du chef de l’Etat.
A ce titre, il dira : «L’enjeu de ma candidature, c’était d’abord et avant tout la sauvegarde des idéaux et de l’identité de notre parti, l’Alliance pour la République (APR), son histoire, son parcours, ses racines, sa singularité dans la vie politique sénégalaise et ses valeurs que portent fièrement ceux et celles que l’on désigne communément comme des ‘’APR authentiques’’ ».
Comme pour prouver son engagement, ADD de poursuivre : «En ce moment solennel, il importe de se souvenir que quand le Président Macky Sall avait entrepris en 2008 sa longue marche vers la deuxième alternance, nous n’avions pas simplement pour objectif la conquête du pouvoir. Nous avions également pour vision de construire un grand Projet (à l’horizon 2035 (PSE) et dès notre accession au pouvoir nous nous sommes attelés à sa réalisation».
Seulement, au moment où il s’est désisté, Abdoulaye Daouda Diallo dira qu’il a appris à mesurer et à comprendre la gravité de certains moments. « A l’échelle mondiale, les zones de turbulence se multiplient et notre sous-région n’échappe pas à la règle et connaît des bouleversements majeurs. Elle traverse une crise sans précédent dont nous ne mesurons pas souvent l’ampleur », regrette-t-il.