«Nous continuerons à nous battre pour la libération du président Ousmane Sonko», s’engage le leader du Grand parti. El Hadj Malick Gakou a révélé, ce week-end, à Thiès qui lui a donné 10 000 parrains, que «la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi va continuer le combat pour le renforcement de la démocratie, la libre expression des libertés et l’État de droit au Sénégal».
Le président du Grand parti (GP), El Hadj Malick Gakou, en visite à Thiès où il a enregistré 10 000 parrains, ce dimanche 20 aout 2023, dans le cadre de sa tournée nationale sur le parrainage, mis à profit cette tribune pour apporter son soutien à Ousmane Sonko, Président du parti Pastef, dans les liens de la détention. «Nous continuons à manifester au Président Ousmane Sonko notre solidarité face aux épreuves et exigeons sa libération immédiate pour recouvrir un état de santé approprié auprès de sa famille afin de continuer son combat pour le Sénégal. Nous allons continuer à nous battre ensemble avec toutes les forces vives pour le renforcement de la démocratie, la libre expression des libertés et l’état de droit de notre pays», argue-t-il.
Malick Gakou ne sera toutefois pas prolixe par rapport à l’exclusion de Khalifa Sall de la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (YAW). «Je ne suis pas dans cette belle cité de Thiès en tant que membre de la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi. Je suis à Thiès pour dérouler mon programme notamment celui du Grand parti. La conférence des leaders de Yewwi Askan Wi s’est exprimée à travers un communiqué. Je m’en tiens à ce communiqué», dira-t-il.
Sur le motif de la mobilisation de ses troupes, il a signalé qu’à la Présidentielle de 2019, Thiès avait contribué à hauteur de 4 638 parrains pour porter sa candidature. Ainsi, «Thiès va apporter 2 000 parrains parmi sept (7) autres régions de l’intérieur du pays », remarque M. Gakou, qui s’est engagé à «faire de Thiès un hub industriel pour un développement inclusif».
Selon lui, «Thiès, étant un carrefour économique, doit pleinement jouer son rôle dans le développement de notre pays». Et de poursuivre : «Nous mettrons en place des stratégies visant à stimuler l’investissement, promouvoir l’entrepreneuriat local, développer des infrastructures, encourager la formation professionnelle et établir des partenariats avec le secteur privé. Il est nécessaire d’identifier les domaines d’expertise et les ressources spécifiques de la région pour favoriser la croissance économique et créer des emplois durables», souligne-t-il.
Mettre fin à l’émigration irrégulière
La réhabilitation des Chemins de fer figure parmi les priorités du président Gakou, qui rêve de « faire du Sénégal la première puissance économique de l’Afrique de l’Ouest ». Dans son programme de gouvernance, l’emploi figure en bonne place pour mettre fin à l’émigration irrégulière. «J’indiquerai de manière très claire la trajectoire à travers laquelle je vais définitivement apporter une solution durable à la problématique de l’emploi des jeunes dans notre pays. Pour l’heure, nous en appelons à la responsabilité du gouvernement de prendre toutes les dispositions appropriées pour endiguer définitivement ce phénomène préjudiciable à l’avenir économique et social de notre pays», souligne le président du Grand parti. Aussi de considérer que «la perte de vies humaines en mer est une tragédie qui ne doit pas être négligée». Ensemble, pense-t-il, «nous devons travailler pour éradiquer les situations désespérées qui poussent les jeunes à risquer leur vie et à mettre en place des voies pour qu’ils puissent réaliser leur potentiel dans un environnement sûr et stable».
Par rapport au coup d’État au Niger, Malick Gakou opte pour «un règlement pacifique afin d’éviter la guerre». Il pense qu’«il est essentiel que nos États s’engagent dans la médiation et la diplomatie pour faciliter un dialogue entre les parties impliquées dans le coup d’État et les autorités légitimes». Que «la priorité doit être de protéger la stabilité du pays et le bien-être de sa population en encourageant un processus de transition pacifique et en aidant à rétablir l’ordre constitutionnel». Aussi, trouve-t-il «important» de rappeler que «les conflits ont des répercussions humanitaires dévastatrices et laissent souvent des cicatrices durables».