L’ultimatum adressé le 30 juillet dernier par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à la junte pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum, sous peine d’intervention armée a expiré à minuit ce lundi, 7 août.
Les militaires ont réagi. « Face à la menace d’intervention qui se précise à partir des pays voisins, l’espace aérien nigérien est fermé jusqu’à nouvel ordre », rapporte un communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Le Cnsp précise que « toute tentative de violation de l’espace aérien » entraînera « une riposte énergique et instantanée. »
Il affirme également qu’un « pré-déploiement pour la préparation de l’intervention a été faite dans deux pays d’Afrique centrale », sans préciser lesquels. « Tout État impliqué sera considéré comme cobelligérant », avertit la junte dirigé par le général Tiani.