A 72 heures de la fête de Tabaski, le Premier ministre par ailleurs ministre de l’Elevage et des Productions animales accompagné des ministres de l’Intérieur, Antoine Diome, du Développement communautaire, Samba Ndiobène Ka, et des Inondations, Issakha Diop ont fait une série de visites des points de vente des petits ruminants de Dalifort, le forail de Rufisque et du Stade Leopold Sedar Senghor. Le Premier ministre indique les points de vente sont approvisionnés en moutons alors que l’oignon connait une hausse au niveau des marchés.
« Au total, nous constatons que nous avons une offre assez importante. Nous avions quelques inquiétudes au départ, mais aujourd’hui, nous avons constaté qu’il y a quand même assez de moutons. Globalement, nous avons un excédent au niveau national. Nous voulons que les populations viennent acheter », a déclaré le Premier ministre, par ailleurs ministre de l’Élevage et des Productions animales.
Aujourd’hui, dit-il, il y a un excédent de moutons au niveau national. « Maintenant, on est en train de voir par rapport aux différents marchés comment répartir les bêtes au niveau national pour ne pas qu’on ait un excédent par exemple ici au stade et avoir un déficit peut-être à Rufisque ou à Pikine. Les services techniques du ministère sont en train de travailler sur cette question », a fait savoir Amadou Ba.
Cette visite était également une occasion pour le Premier ministre de voir les produits les plus utilisés pendant la fête (oignon, pomme de terre) au niveau du marché de Gueule Tapée de Sam Notaire (Guédiawaye).
« On note que les produits sont disponibles. Une offre suffisante en qui concerne la pomme de terre et au niveau de l’oignon, il y a quelques tensions liées la situation tendue au niveau international. Ce qui fait qu’il y a une tension sur les prix », a soutenu Amadou Ba.
Les commerçants trouvés au marché Gueule Tapée de Sam Notaire ne cachent pas leur crainte à cause de la cherté des sacs d’oignon.
« L’oignon et la pomme de terre connaissent une hausse dans les marchés. Il est donc normal qu’il y ait une hausse sur ces deux produits dans les circonstances actuelles. On ne peut pas vendre le sac d’oignon moins de 15 000 FCFA, nous achetons le sac à 14 500 FCFA plus le transport et la manutention. On s’en sort pas à moins de 15 000 FCFA », a lancé un commerçant établit au marché Sam Notaire.
Moussa Ndongo