115
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont été confrontés aux forces de l’ordre lors de leur point de presse prévu ce mercredi devant la direction du COUD (Centre des Œuvres Universitaires de Dakar). Les forces de l’ordre ont renforcé leur dispositif sur place après avoir eu vent de la tenue de cette rencontre, chassant ainsi les étudiants et empêchant leur accès à la zone.
Les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ont été confrontés aux forces de l’ordre lors de leur point de presse prévu ce mercredi devant la direction du COUD (Centre des Œuvres Universitaires de Dakar). Les forces de l’ordre ont renforcé leur dispositif sur place après avoir eu vent de la tenue de cette rencontre, chassant ainsi les étudiants et empêchant leur accès à la zone.
Plusieurs véhicules de police ont été déployés dans le couloir menant au bâtiment de la direction du COUD, et l’accès a été interdit aux étudiants. Malgré leur présence sur les lieux depuis 9 heures du matin pour négocier la tenue de leur conférence de presse, les étudiants de l’UCAD ont été contraints de changer de lieu.
Omar Diallo, membre syndicaliste et participant à la rencontre, a informé que les policiers avaient reçu l’ordre de ne pas autoriser les étudiants à organiser leur point de presse à l’emplacement prévu. Suite à cela, les étudiants se sont déplacés vers le couloir de la mort pour tenir leur rencontre. Cependant, ils ont été escortés de près par les voitures des forces de l’ordre. Quinze minutes après le début de la déclaration du porte-parole du jour, le commissaire en charge de la surveillance de la rencontre s’est frayé un chemin à travers les étudiants pour exprimer son mécontentement en déclarant que « ça suffit ». Face à l’insistance des étudiants qui souhaitaient terminer leur déclaration, il a demandé à ses collègues de « charger ».
Finalement, les étudiants ont coopéré et ont mis fin à leur point de presse. Une situation qui a poussé les étudiants a dénoncé « la liberté d’expression et des droits fondamentaux de l’homme ».
Ndeye Fatou Touré