Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine, (FRAPP), est confronté depuis le début de cette semaine à une série de refus d’autorisation de manifester par le préfet de Dakar. Toutes ont été rejetées sous prétexte « de troubles à l’ordre public et de risques de destruction de biens ». Guy Marius Sagna a exprimé son mécontentement face à cette situation, soulignant le manque de temps accordé pour se réorganiser après avoir été informé des refus le jour même.
Face à ces refus répétés, M. Sagna a déclaré que des discussions seraient engagées pour déterminer la position à adopter. Il a déclaré que le FRAPP ne restera pas passif face à ces interdictions et qu’une analyse de la situation sera effectuée.
L’activiste s’est prononcé sur la situation au Sénégal qui reste tendue. Il a fustigé le comportement du gouvernement de Macky Sall qui « use de violence policière et la répression lors des manifestations pacifiques ». Ainsi, il a exprimé son indignation face à la violence policière exercée contre les Sénégalais et a dénoncé « les tentatives du gouvernement de Macky Sall de maquiller les violences, les tortures et les meurtres perpétrés ».
A l’en croire, « la police et la gendarmerie, agissant sous les ordres du gouvernement, ont procédé à des rafles dans les hôpitaux pour traquer les personnes qui avaient échappé à leur arrestation. Certaines victimes avaient fui jusqu’à Kaolack, mais avaient été contraintes de revenir en raison d’infections causées par les blessures infligées lors des arrestations. De nombreuses arrestations ont eu lieu au centre Suma Assurance », a fustigé M.Sagna.
Ce dernier a pris l’exemple du cas de Pape Abdoulaye Touré. Selon ses dires « il a été arrêté par des nervis qui l’ont déposé à la gendarmerie avec une triple fracture. Il a été placé sous mandat de dépôt par la suite ». Poursuivant, il a dénoncé « les actes de torture gouvernement de Macky Sall ».