Les membres du Haut commissariat des Nations Unies n’ont certainement pas parcouru le « Livre blanc » produit par là ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall et ses services. Et c’est derniers semblent très remontés après la publication de la note d’information du département de l’ONU ce mardi dénonçant les violations des droits humains et des libertés au Sénégal. Surtout après les nombreux décès par balle enregistrés lors des manifestations du 1er et 2 juin derniers.
Par le biais de la Mission Permanente du Sénégal à Genève, le gouvernement a apporté des réponses aux réprimandes de l’ONU.
« Les évènements survenus en début juin 2023 à Dakar et dans certaines autres localités du Sénégal doivent être condamnés fermement. En effet, il s’agit d’actes qui n’ont absolument rien à voir avec l’exercice des droits d’expression et de manifestation.
Nous avons plutôt assisté à des agressions extrêmement graves contre l’Etat, la République et ses institutions et contre la Nation sénégalaise à travers des violences humaines, le saccage de biens publics et privés et des cyber-attaques contre des sites stratégiques du Gouvernement et des services publics vitaux », indique le représentant du Gouvernement du Sénégal
Qui ajoute: « L’objectif était, sans aucun doute, de semer la terreur et de mettre notre pays à l’arrêt.
Face à ce terrorisme, il convient de réaffirmer l’impérieuse nécessité de protéger notre République et de prémunir notre Nation des attaques, devenues récurrentes et multiformes, visant à paralyser notre économie et à ternir l’image de marque de notre pays qui reste et demeure une grande démocratie.
Devant la gravité sans commune mesure des faits, le Gouvernement du Senegal a réitéré sa détermination à protéger la Nation, l’Etat, la République, ses valeurs, et ses fondements ».
Le gouvernement de conclure en bandant les muscles: « Pour sa part, l’Etat prendra toutes les dispositions pour préserver la stabilité du pays et la sécurité des personnes et des biens, tout en veillant au libre exercice de tous les droits et libertés.
Le Sénégal continuera de rester un pays de démocratie, dans le respect de l’Etat de droit et de notre commune volonté de vivre ensemble dans la paix, la stabilité et la solidarité ».
AYOBA FAYE