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Le Coordonnateur de la Plateforme Avenir Senegaal bi ñu bëgg s’est prononcé sur la condamnation d’Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse dans le dossier Sweet beauté qui l’opposait à la masseuse Adji Sarr. Selon Dr Cheikh Tidiane Dièye, c’est « un verdict effroyable, injuste, inéquitable, presqu’insensé ». Dr Dièye a profité de l’occasion pour réponde au ministre de la Justice, Ismaëla Madior Fall qui, lors d’une émission sur Iradio, avait déclaré le leader de Pastef n’a pas été « acquitté pour viol » mais que le juge avait « disqualifié des faits de viol en corruption de la jeunesse ».
« J’ai regardé le Garde des Sceaux, ici, en face de vous, essayer de justifier l’injustifiable. J’avais déjà dit en ce qui le concerne que c’est quelqu’un pour qui j’avais la plus grande estime tout le temps qu’il était dans des postures intellectuelles pour éclairer l’opinion et le pays. Maintenant qu’il est dans la politique politicienne et partisane et qu’il se permet de défendre l’indéfendable, de défendre cette fuite en avant du gouvernement, en essayant de démontrer qu’une accusation qui commence par une accusation de viols avec arme à feu peut à la fin accoucher d’une condamnation pour corruption de la jeunesse alors que le renvoi vers la chambre criminelle avait été précis et clair. Comment un tribunal sérieux peut-il en arriver à cette sorte d’élucubration et de contorsion juridico-judiciaire juste pour condamner un homme ? », s’est-il questionné.
Prenant le contre-pied du ministre de la Justice, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a estimé que : « ce qui est constant pour l’opinion, c’est que Ousmane Sonko a été acquitté des faits de viols et menaces de mort ». Mais, a-t-il regretté, « Il fallait lui coller autre chose pour des raisons politiques parce qu’il fallait faire n’importe quoi pour l’accuser et pour l’écarter. C’est ce qu’ils ont fait ».
L’invité de l’émission Jury du dimanche b(JDD) sur Iradio de ce 11 juin, a fait savoir que ce qui le « touche le plus, c’est qu’aujourd’hui, le Sénégal (soit) la risée du monde ».
Car, dit-il : « Lorsque le débat est posé sur la scène internationale, des gens s’étonnent et se demandent comment le Sénégal en est-il arrivé là ? La justice doit être rendue au nom des citoyens mais il y a évidemment une minorité de juges qui obéit à des commandes politiques. La condamnation de Sonko en est une preuve irréfutable. On ne peut pas le condamner pour des actes pour lesquels il n’est pas accusé ».
Dr Dièye constate pour le dénoncer que : « Nous sommes tous victimes de cet arbitraire qui peut s’abattre sur nous. Puisqu’on n’a plus la sécurité juridique et judiciaire ».
