Le TER a repris service lundi dernier. Il était à l’arrêt depuis jeudi 1er juin, début des manifestations consécutives à la condamnation de Ousmane Sonko dans le procès Sweet Beauté.
Cette reprise d’activités constitue une bonne nouvelle pour les dizaines de milliers de voyageurs qui empruntent au quotidien le TER. Elle l’est également pour les finances de l’entreprise en charge de la gestion du Train.
«Le TER transporte en moyenne 75 000 personnes par jour. Ce qui génère des recettes journalières estimées à 60 millions, soit 240 millions durant ces trois jours d’arrêt de circulation», calcule dans L’Observateur Abdou Ndéné Sall, le directeur général de la Société nationale de gestion du patrimoine du TER.
À cette perte de recettes, s’ajoute l’endommagement de la gare de Rufisque par les manifestants. Elle a coûté entre 50 et 60 millions de francs CFA. La toiture est partie en fumée et les murs sont calcinés.
Une bonne nouvelle : «La réfection ne coûtera rien à l’État du Sénégal. Ce sont les assurances qui payent», souligne Abdou Ndéné Sall.
Harouna Fall