Adji, une violée trop heureuse pour être honnête !

par pierre Dieme

Tudieu, quelles fesses que celles de cette jeune dame ! Ce vilain billettiste a beau être Kàccoor, il n’a jamais accordé le plus p’tit regard à celle qui est à l’origine d’une vingtaine de morts et qui fait trembler et fantasmer la République.

C’est avec dédain qu’il la regardait s’exhiber sur les réseaux sociaux. Il a fallu la vidéo d’une bataille rangée entre policiers et gendarmes pour que Kàccoor Bi lève les yeux et zieute les bouts de popotin de cette demoiselle qui prétend être violée à plusieurs reprises où son bourreau tenait à chaque fois deux pistolets en main, la troisième main tenant l’arme du délit.

Quel exploit! Bon, j’ignore tout de l’origine de l’esclandre qui a opposé des membres de deux corps de nos forces de défense et de sécurité, mais il faut reconnaitre que la demoiselle a de la dégaine. Une demoiselle aux bons soins de la République qui détient sa pièce à conviction pour « tuer » l’autre, c’est-à-dire celui qui empêche le Chef de dormir du sommeil du juste !

Croyez-moi encore si je vous dis que je n’ai jamais visionné ses vidéos canailles dans lesquelles elle affole la communauté des réseaux sociaux par de terribles déhanchements et de savoureux « leumbeul ». Vous en doutez ?

Tant pis… Mais voilà, pour une fille qui a subi de nombreux assauts sans son consentement et sous la menace de deux armes, beaucoup de victimes d’agression sexuelle auraient bien voulu être à sa place. Sans compter que notre Adji nationale pourrait également être un bon sujet pour nos psychologues qui ne cessent de « réparer » la vie de victimes de viols qui trainent comme un boulet leurs agressions, évitant le regard de l’Autre et vivant mal leur épreuve. Un viol, c’est ôter une part d’humanité à la victime. Rares sont les victimes qui se sortent indemnes d’une telle agression dans leur intimité.

Pas Adji Sarr, qui semble en avoir tiré grand plaisir et qui croque la vie à belles dents en attendant de croquer des diamants. Aucune pudeur ni retenue chez cette violée joyeuse. Elle nargue et fait fantasmer son monde de voyeurs. Elle n’a rien d’une femme qui porte un « deuil » qui l’empêche de vivre. Chez elle, aucun traumatisme de ce prétendu viol qu’elle vit superbement bien. Vous l’avez vue hier soutenant les regards et leur gratifiant d’un coquin sourire ?

En strass et en paillettes comme lors d’une soirée de gala pendant que d’autres victimes rasent les murs et ne se hasardent même pas à assister aux procès de leurs bourreaux car redoutant de faire face aux «monstres » qui leur ont ôté ce qu’elles détiennent de plus précieux. C’est le Chef qui disait, de très bonne foi, que s’il sait que l’arrestation d’une personne va occasionner des morts et brûler le pays, il fait en sorte que cela ne se fasse pas.

Ousmane Sonko ne faisait sans doute pas partie de ces personnes-là. Toujours est-il que le Chef tient encore l’occasion d’arrêter ce vaudeville. Trop de morts, des dégâts matériels inestimables en plus d’une économie plus que paralysée ont jalonné le chemin qui mène à ce procès qui n’est pas près de prendre fin.
KACCOOR BI – LE TEMOIN

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