Il est beau notre pays tandis que charmante est sa scène politique. Quant à certains de ses acteurs, ils sont d’une déconcertante platitude. Pouvoir et opposition confondus. Ils ont cet art spectaculaire et proche de la bouffonnerie de défendre avec conviction une chose pour revenir le lendemain tenter de nous convaincre du contraire !
C’est selon qu’ils transhument ou qu’ils procèdent à une danse canaille pour attirer le regard du Chef. C’est dans l’ADN de ces d’individus porteurs des plus exécrables tares que seule la politique sénégalaise peut sécréter. Ils sont toujours dans le jeu des intérêts. Leur intérêt crypto-personnel s’entend.
Vous n’avez pas remarqué le changement que le pouvoir opère sur ces acteurs politiques ? Pendant qu’il était si doux dans son coin, bouffant la bouche pleine, le nouvel opposant hurle comme pas possible. Pince sans rire, il se déclare chef d’un regroupement qu’il avait déserté pour se refaire une santé financière.
Et comme un grand, il est revenu prendre sa place sans se rendre compte que pendant qu’il était sous les lambris dorés du pouvoir, il a beaucoup perdu de son charisme et de son électorat qui a complètement dégringolé. Un seul député ! Mince pour se déclarer Chef. Mais puisque, ça peut le consoler, ceux avec qui ilse dispute le titre lui ont laissé le bonbon à sucer. Et croyez nous, il ne faut pas l’enterrer vivant.
Comme une chèvre qu’on mène à l’abattoir, il se fera entendre et occupera l’espace médiatique jusqu’en février 2024. On suppute qu’il va tenter de « tuer » celui qui perturbe le sommeil de l’autre. La guerre se fera plutôt entre lui et le Chef. Lui, le Chef, il est dans une opération de charme pour conquérir le cœur des femmes.
Les féministes autoproclamées, qui nous rabâchent les oreilles de leurs insipides revendications, peuvent se consoler avec la première femme élevée au grade de médecin général de brigade des Forces Armées. Juste que cette précieuse et discrète générale, elle est loin d’être une enragée comme dans la série « La Diplomate » de Netflix ou la femme devait forcément être la Vice- Présidente. Elle n’est pas non plus de celles qui professent à outrance le « Gender Equality » ou égalité des sexes.
KACCOOR BI – LE TEMOIN