L’exploitation a connu du retard, Covid19 oblige, près de deux ans. En 2024, le Sénégal commencera à vendre du gaz naturel sur le marché mondial comme la Russie, le Qatar et l’Algérie. On n’oubliera pas pour autant le dossier Franck Timis, le faux décret de présentation de Aly Ngouille signé par Macky Sall et contresigné par Abdoul Mbaye, les 10 milliards de dollars de royalties révélés par BBC, nos fameux 400.000, qui ont propulsé Yewwi à la mairie de Guédiawaye.
La justice internationale fait son travail à son rythme. Ici, ma plainte est bloquée par la justice de Macky Sall. Ces revenus du gaz de 2024 serviront à payer la dette odieuse contractée par Macky Sall et Amadou Ba pour leurs mauvais projets logés dans le PSE.
Il faudra attendre 7 ans pour obtenir 700 milliards de francs CFA de recettes budgétaires pétrolières et cela, Macky Sall et ses équipes nous le cachent. Ils refusent de répondre à mes questions.
On comprend mieux pourquoi je dis que le problème principal du Sénégal est que le Président de la République a trop de pouvoirs. Il fait ce qu’il veut. Pour un rien, il se prend pour Dieu le Père transformant la constitution en un chiffon de papier.
Le Cayor a connu un dictateur unique de cette sorte. Il se nommait Daw Demba. Il avait même interdit une réunion de plus de 3 personnes. Il a régné ainsi 7 ans. Le fils de son frère, Madior, l’a déposé et exilé au Walo.
Macky Sall a décidé de réduire l’opposition à sa plus simple expression en 2016. Faites le calcul.
Dossier nouveau: le coût élevé de l’honneur de Mame Mbaye Niang
Intrépide combattant du M23 contre le troisième mandat de Abdoulaye Wade, le jeune de l’APR, s’est embourgeoisé au contact de la dynastie FayeSall et du coup son honneur devient coûteux et capricieux pour notre pays, 3 morts, des centaines de blessés et d’arrestations. Le combattant du M23 se sent diffamé et pourtant, il n’est pas gêné de soutenir la troisième candidature de Macky Sall. Une morale à géométrie variable donc.
Dans le fond, cette affaire banale entre acteurs politiques se règle en justice sans conséquence sur l’avenir politique des protagonistes en démocratie représentative. Mais l’affaire prend une tournure critique lorsque le parquet rajoute un faux en écriture publique sur le dossier Sonko.
Évidemment, on sent le coup fourré donné, il y a quelques années à Khalifa Sall. Condamné, il perd la mairie de Dakar, il est radié des listes électorales, le faux en écriture publique n’est pas compatible avec la gestion des affaires publiques à l’évidence.
Voilà ce qui rend ce procès grave et aux conséquences imprévisibles. Sonko et le Pastef ont raison de résister à l’injustice.
L’injustice ici est née de la prédominance du Président de la République sur la justice. Le PR a trop de pouvoirs dans notre république. Il est temps de les réduire pour le bonheur de tous. Je m’y engage.
Mamadou Lamine Diallo, Président du mouvement Tekki.