Vendredi 24 mars 2023, le match entre le Sénégal et le Mozambique (5-1) a été marqué par un fiasco de l’organisation avant et après.
Cette rencontre comptant pour la 3e journée des qualifications à la Coupe d’Afrique des Nations « Côte d’Ivoire 2023 » sera gravée dans les mémoires des journalistes sénégalais. Hormis le résultat positif noté sur le terrain, il faut souligner que la presse a été mal traitée avant et après le match.
Des journalistes accrédités refusés d’accès
Ayant l’habitude de passer par la porte réservée à la presse, les journalistes accrédités ont d’abord été interdits d’accès alors qu’ils ont bel et bien le droit. Sous prétexte que ce n’est pas pour les « piétons ». Au même moment, d’autres défilent comme bon leur semble. Vers 16h, ce premier groupe de journalistes, accueilli par la sécurité, a été renvoyé faire le tour du stade Abdoulaye Wade. Très surpris, ils ont néanmoins respecté les consignes de sécurité pour ne pas créer de problème, alors qu’ils savaient qu’ils avaient le droit de passer par cet accès du tunnel réservé aux médias accrédités. Après avoir fait le tour pour passer par une autre porte qui mène au stade notamment du côté de l’université Amadou Moctar Mbow, ils ont reçu un appel leur disant que finalement ils peuvent faire demi-tour car la situation a été décantée. Ce signal est venu du commissaire Demba Sarr, conseiller en sécurité de la FSF, via Abdoulaye Thiam, président de l’ANPS. Très remontés ces mêmes journalistes sont revenus et une fois sur place, un gendarme leur dit « Ah c’est vous ! Les données ont changé”. Sachant qu’ils (journalistes) avaient le droit de passer et qu’ils ont été fatigués par des consignes que personne ne pouvait comprendre, ils entrent finalement avec le visage fermé. Car, ils ont perdu 1h à faire les allers et retours. Même les confrères de la RTS n’ont pu y accéder dans un premier temps alors qu’ils avaient un macaron. La vérité est que les organisateurs ignorent beaucoup de choses à l’image d’un membre de la cellule de communication de la Fédération, muet face à la situation.
Autre situation retrouvée à l’entrée principale : l’eau et tout ce qui est à manger n’entrent pas dans le stade. Telles sont les consignes reçues par la sécurité malgré la rupture de jeûne qui devait inévitablement avoir lieu en plein match. Il a fallu de longues négociations pour qu’ils acceptent finalement, mais pas tous.
Snobés par les Lions, les journalistes boycottent la zone mixte
Mamadou Salif