Hausse des prix des denrées,, du loyers, des factures, scolarité, inflation… Les fins de mois sont de plus en plus compliquées pour de nombreux Sénégalais qui attendent leur salaire avec impatience.
Et c’est plus compliqué pour les «gorgorlous»
Près de la moitié des Sénégalais sont à découvert au moins une fois par an (46%).
Et l’augmentation des prix des denrées de première nécessité ou des prix de certains produits au marchés n’arrange rien.
A Dakar, les denrées de première nécessité, les fruits, la viande, le poisson, le loyer, etc. tout est cher dans notre pays.
Ce processus qui découle de la gestion de nos hommes politiques, coûte au Sénégalais lambda des yeux de la tête.
Bien sûr, c’est une aubaine pour le Sénégal d’inaugurer le BRT, le TER, le Stade Abdoulaye Wade…
Mais la priorité est ailleurs.
Cette cherté de la vie, tout le monde en souffrent. La loi du marchandage sans fin fait que ce qui coûte 500 FCFA et tarifé 3000 FCFA pour juste pousser le client à débourser plus qu’il n’en faut et tout ça parce que les dirigeants n’ont pas un organe de contrôle digne.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les Sénégalais survivent chez eux et que les jeunes vont à l’assaut de la mer pour rejoindre l’Europe sans cependant savoir que c’est la clochardisation qui les attend.
Cette hausse des denrées vient s’ajouter à la cherté du loyer à Dakar et même dans plusieurs grandes villes. Se loger dans la capitale est devenu un chemin de croix. Le prix des appartements dépasse 200.000 F Cfa dans plusieurs quartiers. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a la surenchère sur les avances et cautions demandées par des intermédiaires (agences, courtiers) qui exigent désormais 3 à 4 lois d’avance, au lieu des 2 mois prévu par la loi, cette loi que je trouve comme une tape à l’œil puisque plus de 400 plaintes sont sur la table de Momar Ndaw. En plus des frais de déplacement exorbitants. Cette spéculation sur le prix et l’impossible régulation du secteur de l’immobilier viennent
anéantir les efforts des Sénégalais.
La cherté de l’eau aussi bien en milieux urbain, périurbain que rural, avec les nombreuses récriminations des populations contre les sociétés concessionnaires et exploitants des forages, et de l’électricité est aussi une réalité que les Sénégalais sont obligés d’affronter.
L’épargne domestique est presque nulle dans nombre de familles qui croupissent sous le coup de la cherté de la vie et des fêtes interminables avec leurs lots de dépenses.
Malheureusement, on construit ainsi des hôtels, des aéroports, des restaurants chics, majoritairement pour une clientèle étrangère.
le gouvernement prépare de nouvelles mesures pour lutter contre la vie chère , encore de la poudre aux yeux. On ne peut pas faire en 15 mois ce qu’on a pas pu faire en 12 ans.
Selon le chef d’état, ces mesures auront pour objectif essentiel le renforcement du pouvoir d’achat des Sénégalais et la promotion du consommer local.
En effet les Sénégalais consomment depuis fort longtemps les produits locaux.
Pour rappel, le gouvernement avait déjà décidé, il y a quelques mois, de baisser les prix de certains biens alimentaires essentiels pour protéger le pouvoir d’achat de la population. Cependant, ces mesures n’ont pas suffi à endiguer la spirale inflationniste. Politiques ou pas?
Serigne Saliou Diaouné