Après avoir organisé le pillage et le vol des deniers publics par une bande de mafieux placés au sommet de l’état, bradé l’économie sénégalaise au plus offrant, saccagé totalement la démocratie sénégalaise, perverti les institutions de la République, réduit la justice sénégalaise à sa plus simple expression avec la soumission de certains hauts magistrats devenus de simples pantins qui se comportent comme des valets, et dont l’indignité est proportionnelle à leur petitesse, Macky Sall continue inlassablement son funeste et diabolique projet consistant à utiliser l’appareil d’état pour diffuser la terreur, assujettir les sénégalais, faire taire les voix discordantes et imposer définitivement la pensée unique au Sénégal.
Après l’enlèvement spectaculaire du journaliste d’investigation Pape ALE NIANG, la confiscation de son passeport, doublée d’une l’interdiction de sortie du territoire national alors que son état de santé est préoccupant et nécessite une prise en charge immédiate (soins à l’étranger) ; la coupure du signal de WALF par le CNRA, un vulgaire torchon (organe moribond) à la solde de Macky SALL ; la privation arbitraire de liberté du journaliste de WALF FADJIRI, Pape N’DIAYE constitue un énième coup de canif et un ignoble attentat contre la presse et la liberté d’informer. Une dérive de TROP inacceptable, intolérable et injustifiable.
Cette privation de liberté fondée sur des motifs totalement fallacieux de « diffusion de fausses nouvelles et outrage à magistrat » s’inscrit dans un contexte inédit d’arrestations arbitraires de citoyens ou d’activistes, et de traque des journalistes libres et indépendants ((journalistes molestés, saisies de matériel, gardes à vue, etc…).
Un magistrat pourri est un magistrat soumis qui ne mérite ni respect, ni considération. Lorsque des magistrats agissent comme des malfrats, nettoyer les écuries d’AUGIAS devient un impératif car la Justice sénégalaise est dans un état de putréfaction avancée. Lorsque les actes d’un magistrat ne sont pas en conformité avec son serment, il faut le vilipender publiquement (la notion d’outrage est une fiction). Etre magistrat n’octroie aucune impunité, surtout quand on passe à violer la loi pour faire plaisir au Prince SALL.
Au Sénégal, pour un journaliste, désormais le critère fondamental n’est plus l’objectivité, la capacité à recouper les informations, à relater les faits ou la liberté de les commenter, mais l’aptitude à diffuser des informations tendant à faire la promotion du régime de Macky (d’où l’existence d’une presse corrompue appelée la presse du palais, dont les titres, le contenu et la ligne éditoriale sont définis depuis le palais avec des journalistes « affamés » qui ont vendu leur âme au diable pour quelques billets de banque).
Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’arrestation du journaliste de WALF, Pape N’DIAYE et exigeons sa libération immédiate et inconditionnelle. Nous demandons aux journalistes sénégalais d’apporter un soutien total et sincère à leur confrère et parallèlement de rédiger un mémorandum destiné à Reporters sans frontières, à l’Union Africaine et à certains organismes internationaux de défense des droits de l’homme pour alerter sur les menaces dont ils font souvent l’objet, la situation extrêmement grave et les conditions dangereuses dans lesquelles les journalistes sont appelés à exercer leur métier au Sénégal. Aucune action, d’où qu’elle vienne ne doit faire fléchir la détermination des journalistes à dénoncer les crimes économiques, et les turpitudes du régime déviant et criminel de Macky Sall qui n’hésite pas à assassiner lâchement des sénégalais.
Il est temps pour tous les sénégalais de l’intérieur et de la diaspora ainsi que l’ensemble des forces vives de la nation d’œuvrer sans relâche pour créer les conditions d’un mouvement populaire pour le départ de Macky SALL, qui est devenu un facteur de désordre et d’instabilité pour le Sénégal.
La puissance de la détermination d’un peuple est invincible. Peu importe le niveau d’armement des forces publiques ; lorsqu’une majorité de citoyens prend soudainement d’assaut les rues, le régime s’effondre.
Au Mali, l’opposition a réussi à dégager Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), après de semaines de mobilisation pour réclamer son départ.
Il faut initier et organiser des manifestations d’envergure dans toutes les localités du Sénégal, pour exiger la démission forcée de Macky SALL qui n’a plus aucune légitimité pour diriger le SENEGAL.
Macky SALL a franchi le RUBICON et a dépassé toutes les limites en matière de violation des libertés individuelles et collectives.
Parce que ses actes irrationnels défient le bon sens, son départ est une œuvre de salubrité publique.
Seybani SOUGOU
Nota bene:
Il faut faire partir Macky SALL avant qu’il ne crée le chaos généralisé au SENEGAL, dans sa fuite en avant.
Il a commis trop de crimes économiques et politiques et doit gouter les « délices de la prison » : la glaive de la justice doit s’abattre sur lui et son clan de mafieux (pas de négociation pour lui assurer une impunité).