Magistrature: Ibrahima Bakhoum blanchi par l’IGAJ

par pierre Dieme

La nomination-promotion de l’honorable magistrat
Ibrahima Bakhoum comme procureur général de la Cour d’Appel de Dakar a déclenché la danse des brutes, des méchants et des jaloux. Pourtant nous, au « Témoin » sommes bien placés pour parler de la probité, de l’indépendance et de la compétence du magistrat Bakhoum pour avoir comparu à plusieurs reprises devant des chambres où il siégeait sur le banc du ministère public. .
Evidemment pour les délits de presse et autres diffamations.

Hier, lors de la cérémonie de passation de service au niveau du Parquet général, l’Inspecteur général de l’administration de la justice (Igaj), Cheikh Tidiane Lam, ne s’est pas trompé de verdict sur la personne du magistrat Ibrahima Bakhoum lavé, blanchi et nettoyé à grande eau. « Vous savez, le Conseil supérieur de la Magistrature est présidé par le président de la République entouré du garde des Sceaux, ministre de la Justice et des membres nommés et élus.

C’est un collège de 20 membres composé des premiers présidents des six cours d’appel et des procureurs généraux, soit 12 personnes, du premier président et du premier avocat général de la Cour suprême plus quatre membres élus. Sans compter le président de la République et le garde des Sceaux. Donc c’est ce Conseil supérieur qui a estimé que Monsieur Ibrahima Bakhoum remplit tous les critères pour occuper le poste de Procureur général. Il en a la compétence, le grade, l’expérience et l’ancienneté. Compte tenu de tout ce qu’on dit par ci et par là, je peux vous affirmer que l’Igaj n’a jamais épinglé M. Bakhoum pour des affaires liées à la corruption. De quelle nature que ce soit !

Mieux, il n’a jamais été également épinglé pour une quelconque affaire liée à sa probité. Malheureusement, il y a eu beaucoup de confusion dans cette vieille affaire de corruption dans la Magistrature » a déploré Cheikh Tidiane Lam. Avant d’ajouter : « Quand l’affaire éclatait, les acteurs de l’époque à savoir les magistrats et les avocats sont là et présents, et ils peuvent le témoigner. Ibrahima Bakhoum n’était plus en fonction au niveau du Parquet car il était déjà affecté. Dommage qu’il y a beaucoup d’amalgames. Je le confirme et le précise dans cette affaire de corruption, le rapport de l’Igaj n’a retenu aucune faute disciplinaire concernant Ibrahima Bakhoum.

Rien ! D’ailleurs, c’est lui qui était à l’origine de la médiation pénale dans cette affaire selon les règles prescrites par le code » a tenu à éclairer Cheikh Tidiane Lam à l’issue de la passation de service entre le procureur généralsortant Ousmane Diagne et Ibrahima Bakhoum, procureur général entrant.
Une promotion qui constitue la continuation de la brillante carrière d’Ibrahima Bakhoum qui est l’un des meilleurs parquetiers de sa génération. Discret, effacé, généreux et social, « Bakhoum » est également un vrai talibé dans le domaine confrérique.

Pape Ndiaye, le témoin

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