Depuis l’avènement des marrons du feu (milice identifiée de l’APR), notre pays court un grand danger. Entre février et mars 2021, nous avons tous vu des nervis opérer aux cotés des forces de l’ordre sans être inquiétés. Résultat: 13 victimes et plus de 600 blessés et aucune enquête par les autorités sénégalaises.
D’ailleurs sur ce sujet, le rapport du Département d’État américain a été clair sur la responsabilité du régime.
La violence inouïe exercée sur le président Ousmane SONKO et son cortège le jeudi 16 février dernier, pour casser la vitre et l’extirper de son véhicule, s’explique-t-elle par la présence de nervis préparés et bien armés?
Très probablement, même si rien n’explique un si grand acte de vandalisme perpétré contre le chef de l’opposition.
Nous avions reçu des alertes comme d’habitude. En tout état de cause, la question demeure entière: comment deux corps d’élite (BIP et GIGN), qui sont bien entraînés ont eu du mal à sécuriser un véhicule au point d’agir de la sorte ?
Pour preuve le cortège du président Ousmane SONKO, pourtant escorté par la BIP et GIGN, a été gazé à la sortie du tunnel de Soumbedioune et les tirs venaient de personnes qui étaient positionnées en face. Le photographe du parti est ressorti, de ce guet-apens, avec une blessure grave causée par une bombe lacrymogène.
Macky SALL a déjà mis notre pays en danger avec son obsession pour une troisième candidature et l’élimination, vaille que vaille, du président Ousmane Sonko.
Ceux qui connaissent l’histoire de Jimmy « Barbecue » en Haïti savent qu’il y a de quoi s’inquiéter désormais pour notre pays.
Mais une chose est sûre et certaine, aucun Sénégalais ne se laissera attaquer sans se defendre et tous les auteurs et donneurs d’ordres seront poursuivis et jugés.
Nous interpellons la communauté internationale à raisonner le Président de la République avant que l’irréparable ne se produise dans ce beau pays qui était une vitrine de paix et de démocratie en Afrique.
El Malick NDIAYE
SN COM PASTEF