A moins d’une année de la Présidentielle de 2024, les candidats se déclarent tous azimuts. L’Alliance des forces du progrès (AFP) n’a pas encore désigné de candidat. Révélation faite par leur secrétaire général, Moustapha Niass qui indique que son parti n’a également pas statué sur la question du troisième mandat.
Le patron de l’Alliance des forces du progrès (AFP) se veut clair. Son parti n’a pas encore désigné de candidat. Face aux femmes de sa formation politique, Moustapha Niass s’est prononcé sur la troisième candidature de Macky Sall. « Notre parti n’a pas encore statué sur la question car ce n’est pas à l’ordre », martèle-t-il. Et de poursuivre : « Nous sommes dans Benno Bokk Yakaar toute considération personnelle nous l’avons dépassé. Le parti est en train de gérer cette situation ». Il soutient que l’AFP a toujours été un parti sérieux de respect et de vigilance.
En ce qui concerne, le congrès, Moustapha Niass fait savoir que c’est un projet de circulaire qui n’est pas encore signé mais déjà rédigé par les instances du parti. « Il faut une programmation et une planification d’un certain nombre de mesures commençant par la vente de cartes dont 50 mille actes sont déjà disponibles et le même nombre va arriver, la commission sera présidée par Bouna Ahmed Seck. Nous avons déjà démarré le congrès et nous allons vers les pas jusqu’à la date prévue, je ne serai plus secrétaire général de l’AFP », informe Moustapha Niass. En ce sens, il renseigne qu’une femme peut être élue comme secrétaire générale de l’AFP car les élections se feront sur l’ensemble du territoire. « Il y aura un vote ça peut être même une jeune et les cartes sont là », dit-il.
Au terme de cette rencontre avec les femmes de son parti, ces membres de l4AFP ont sorti une résolution avec 22 points. Il s’agit de la sensibilisation des femmes et des jeunes, la banque de donnée et le mécanisme de réflexion au sein du mouvement des femmes, la formation des femmes (séminaire de formation des femmes et jeunes), organiser les femmes au sein de l’AFP pour qu’elles s’identifient dans Benno Bokk Yakaar.
Sur ledit point, Moustapha Niass est d’avis qu’il faut un autre Benno car sur 130 composantes, certains prennent tout. « Le problème vient d’en haut et les résultats des échéances électorales montrent que Benno n’a pas bien marché et nous avons perdu tout Dakar. C’est ce que le Président veut changer et il a décidé que chaque commune ait une structure de Benno. Chacun doit s’y mettre pour ce changement », laisse-t-il entendre.
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