Arrêté mercredi dernier en exécution de la délégation du juge du deuxième cabinet dans le cadre de l’instruction de l’affaire «Forces spéciales » et placé en garde-à-vue, Mohamed Samba Djim, plus connu sous Hannibal Djim et réputé militant du parti Pastef de Ousmane Sonko, est visé pour des faits criminels.
D’après Libération, qui donne l’information, il est poursuivi pour financement d’activités séditieuses et subversives, appel à l’insurrection, incitation à des actes de nature à troubler la sûreté de l’État et apologie à la violence.
En revanche, le mis en cause, entendu par la Sûreté urbaine (SU), sur les cagnottes ouvertes par ses soins et sur ses présumées relations avec la société Kopar express, a nié en bloc, indiquant n’avoir « aucun lien » avec cette entité.
Par ailleurs, il a aussi déclaré que les « cagnottes » n’ont jamais servi à financer des activités ou acheter du matériel pour créer des troubles.