Sous le magistère de Macky Sall, les prédateurs de deniers publics ne se contentent plus de piller les maigres ressources d’un pays classé parmi les 25 nations les plus pauvres au monde : ils sombrent dans les bas-fonds de l’indignité, et du déshonneur.
La sortie grotesque du fantasque Mame M’BAYE NIANG (un voleur notoire de deniers publics), pour tenter de se dédouaner dans l’énorme scandale PRODAC relève du burlesque.
La responsabilité de Mame M’Baye Niang ne peut faire l’objet d’un débat : elle est clairement, directement et définitivement établie par les dispositions de l’Article 27 du décret n°2014-1212 du 22 septembre 2014 portant code des marchés publics modifié, qui dispose que la procédure de passation du marché est conduite par la Personne responsable du marché, seule habilitée à signer le marché.
C’est d’autant plus incontestable que l’ordre de service N°000151MJECC/SG/CAB/SP (injonction faite à GREEN 2000 de débuter les prestations alors que le marché n’a même encore été notifié) porte sa signature et constitue une circonstance aggravante.
Ses explications loufoques, alambiquées et ses cris d’orfraie relèvent de l’esbroufe, et d’une entreprise de mystification destinées à frapper les esprits et à duper les non-initiés en matière de contrats publics.
L’article 28 (alinéa a) dudit code définit clairement l’identité de la personne responsable du marché en ces termes : « Les Personnes responsables des marchés sont pour les marchés de l’État et dans chaque Département ministériel, le ministre chargé du département concerné ». Ce Ministre est Mame M’BAYE NIANG et nul autre.
Il n’y a pas que le rapport de l’IGF qui accable Mame M’BAYE NIANG. En effet, le rapport d’audit du Cabinet Alliance, Audit et Conseil – états financiers – exercice clos du 31 décembre 2015) démontre que le carnage du PRODAC a débuté, bien avant l’immatriculation du marché conclu avec Green 2000, car dès la première année de sa mise en place, le programme a donné lieu à des malversations et à des détournements de deniers publics de plus d’un milliard de F CFA.
La décence commande à Mame M’Baye NIANG de se taire au lieu de persister dans l’illégalité et l’immoralité la plus abjecte. Dans un état de droit, il serait en prison depuis belles lurettes
Il n’y a qu’au Sénégal où des voleurs en viennent à narguer le peuple, organisant des conférences de presse pour amuser la galerie, et annoncer des plaintes (le monde s’effrondre).
Aucune personne au monde ne peut plaider la cause de Mame M’Baye NIANG après avoir pris connaissance du rapport de l’Inspection générale des Finances, sans être définitivement convaincu qu’il a les mains dans le cambouis dans l’énorme scandale du PRODAC affaire qui s’apparente à la pyramide de PONZI (un montage juridique et financier frauduleux).
Je signale que lorsque l’affaire PRODAC a éclaté, j’avais saisi l’OFNAC pour alerter sur la volonté de Mame M’BAYE NIANG d’être blanchi alors qu’il est impliqué jusqu’à la moelle épinière (voir courrier de l’OFNAC en pièce jointe).
Cordialement
Seybani SOUGOU
Nota bene :
Tous les scandales portant sur des centaines de milliards de F CFA, y compris celui du PRODAC ne doivent pas nous détourner de l’essentiel.
La priorité du moment, c’est d’agir au niveau national et international pour la libération immédiate et inconditionnelle du journaliste PAPE ALE NIANG qui a été enlevé par le régime criminel de Macky SALL.Après la mort du Sergent FULBERT SAMBOU (un abominable crime d’état), tous les citoyens sénégalais doivent être extrêmement inquiets quant au sort qui a été réservé à l’Adjudant-chef DIDIER BADJI.
Pour une raison simple : les « vampires, suceurs de sang » sont capables de tout.