Après quelques mois d’accalmie, les revendications des étudiants reprennent à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Ce jeudi, pendant deux tours d’horloge, les étudiants ont fait face aux forces de l’ordre. Sous la houlette de la Coordination des Étudiants de Saint-Louis (CESL), les pensionnaires de l’UGB ont exprimé leur colère par rapport à la situation qui prévaut à l’université.
Selon les responsables de la structure estudiantine, leurs difficultés n’intéressent nullement les autorités. Dans une déclaration, le président de séance Amadou Ndiaye a listé les nombreux problèmes qui gangrènent l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et qui les ont poussés à barrer la route nationale numéro 2. Ces problèmes sont : l’orientation abusive de nouveaux bacheliers sans mesures d’accompagnements, le manque criard de logements, le déficit exaspérant d’infrastructures, les modiques capacités d’accueil des restaurants universitaires face au nombre pléthorique d’étudiants. Mais le principal motif de revendication de la CESL est le manque d’infrastructures capables de contenir les nouveaux bacheliers.
Ainsi, pour des solutions durables à leurs doléances, la coordination des étudiants de Saint-Louis a informé avoir rencontré le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en présence du Recteur et Directeur du CROUS, pour leur donner des propositions qui pourraient alléger la précarité de la situation actuelle. Tout le contraire des autorités internes qui, selon eux, se sont rendues à cette rencontre les mains vides. Ce qui prouve, toujours selon eux que les conditions de vie et d’études des étudiants de l’UGB sont les cadets de leurs soucis