La sécurité du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall est drastiquement renforcée. En effet, c’est un impression dispositif qui est remarqué sur tout le tracé qui mène vers le Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio (36Km du centre-ville), c’est un jalonnement spécial qui est remarqué. En effet, la distance entre les piqués semble rapprochée mais ils sont maintenant deux éléments des Forces de défense et de sécurité armés jusqu’aux dents.
Sur une partie de l’autoroute, on ne peut ne pas être frappé par l’impressionnant dispositif des forces de l’ordre. En un moment, nous avions cru qu’il y a une manifestation interdite qui est prévue. Tellement des éléments de la gendarmerie ont inondé le long de la chaussée. Sur tous les 400, voire 500 mètres, on note deux membres des Forces de Défense et Sécurité (FDS) qui sont tous armées de fusil d’assaut M16. D’habitude, c’est une seule personne qui monte la garde à cette distance où à un intervalle pas loin des 600, voire 800 mètres, sauf que sur les ponts et intersections où la présence est plus renforcée.
Toutefois, aujourd’hui, à toutes les intersections, il y a un véhicule et une demi dizaine d’éléments postés et bien armés. Sur l’autoroute vers la sortie Patte d’oie, c’est une fourgonnette de transport de troupes anti-émeutes qui est posté avec des agents bien armés.
Le renforcement du dispositif de sécurité du président de la République ne serait pas étranger aux dernières déclarations du principal opposant au pouvoir de Macky Sall, en l’occurrence, Ousmane Sonko. Lors d’un meeting organisé ce dimanche à Keur Massar (grande banlieue dakaroise) aux allures d’une très grande démonstration de force, parce que noir de monde, le leader de Pastef avait annoncé qu’il en avait terminé avec le dossier «Sweet beauté ». Il a demandé à ses militants de se tenir prêts pour le combat. «Nous avons atteint le terminus ! J’ai déjà fait mon testament. Nous allons nous battre sur le terrain, avec Macky Sall, et quoi qu’il nous coûtera. S’il persiste, il va nous tuer ou c’est nous qui allons le tuer», avait déclaré Ousmane Sonko. Selon le maire de Ziguinchor, «c’est maintenant œil pour œil, dent pour dent !»
Des propos qui semblent être bien pris au sérieux d’après ce dispositif de sécurité.
Jean Louis DJIBA de Pressafrik