Ce qui s’annonce fait peur. A présent, les dés semblent jetés. A qui veut l’entendre, le leader de Pastef se dit prêt à mourir, mais ne cèdera pas à ce qu’il appelle un coup d’état contre son parti et sa personne (entendez par là, sa probable arrestation en cas de refus d’obtempérer).
De l’autre côté, les autorités judiciaires campent sur leur position. Le leader de Pastef sera bel et bien jugé dans l’affaire qui l’oppose à Adji Sarr, et la suite dépendra de ce qu’en dira Monsieur le juge. Alors, le face à face tant redouté, aura-t-il lieu? En révélant au grand public qu’il a déjà fait son testament et qu’il est prêt au combat, Sonko ne lance-t-il pas (par ailleurs), une sorte de Sos aux sénégalais avant que l’irréparable ne se produise ?
On pourrait en convenir, tant le rapport des forces est inégal. Même prêts pour la confrontation, les jeunes qui veulent faire une révolution, ne pourront jamais tenir devant des forces de l’ordre armées jusqu’aux dents.
D’où cet appel aux cœurs sensibles et patriotes pour éviter que le pays ne sombre pour des futilités considérées comme politiques, par certains.
Nous n’avons pas le droit de nous taire, de jouer aux indifférents. Ce qui s’annonce fait peur, et la paix vaut tous les compromis. Epris de paix, nous devons nous mobiliser assez vite pour éviter le pire à notre pays. Nos guides devraient donner l’exemple en situant la vérité et les responsabilités dans cette affaire, pour entamer une médiation afin d’éviter que le Sénégal ne brûle.
Sébé