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Si les Aperistes pur jus peinent à porter le combat du troisième mandat, Macky Sall dont la candidature est sujette à controverse peut compter sur le ministre des Affaires étrangères. Aïssata Tall Sall qui a juridiquement validé sa candidature, soulignant que «ceux qui disaient que Macky Sall ne peut pas se représenter de par la Constitution (…) sont revenus pour dire que la constitution lui permet mais c’est la morale qui ne lui permet pas. Moi, je considère que c’est un autre débat. Le Conseil constitutionnel est intervenu sur cette affaire lors du référendum de 2016. Le Président Macky Sall souhaitait réduire son premier mandat de sept ans pour le ramener à cinq ans. Le Conseil constitutionnel a dit non parce que la constitution qui vous a élu sur les sept (7) ans n’est plus celle-là que vous êtes en train de nous soumettre (…) Ce que le juge dit c’est plus vrai que la vérité. Ce qu’on nous a appris depuis plus de 40 ans. Quand le juge a fini de décider, eh bien, c’est la décision. Et ça, c’est ce que le Conseil constitutionnel a dit. Donc le décompte des mandats commence avec la nouvelle constitution, à partir de ce moment, la question, elle n’est ni juridique ni politique, elle est seulement mathématique»
Au Sénégal les hommes et femmes politiques, pour la plupart, changent au gré des strapontins et des prébendes. Après avoir longtemps soutenu que « ni moralement encore moins politiquement, Macky SALL n’avait pas droit à un troisième mandat du fait des dispositions de la constitution », surfe désormais à contre-courant. Celle qui avait séduit les sénégalais avec son slogan « Osez l’avenir » est devenue l’une des pires apologistes du mandat de trop car, soutient elle, la « 3eme n’est ni juridique encore moins politique, elle est mathématique… ».
Si les Aperistes pur jus peinent à porter le combat du troisième mandat, Macky Sall dont la candidature est sujette à controverse peut compter sur le ministre des Affaires étrangères. Aïssata Tall Sall qui a juridiquement validé sa candidature, soulignant que «ceux qui disaient que Macky Sall ne peut pas se représenter de par la Constitution (…) sont revenus pour dire que la constitution lui permet mais c’est la morale qui ne lui permet pas. Moi, je considère que c’est un autre débat. Le Conseil constitutionnel est intervenu sur cette affaire lors du référendum de 2016. Le Président Macky Sall souhaitait réduire son premier mandat de sept ans pour le ramener à cinq ans. Le Conseil constitutionnel a dit non parce que la constitution qui vous a élu sur les sept (7) ans n’est plus celle-là que vous êtes en train de nous soumettre (…) Ce que le juge dit c’est plus vrai que la vérité. Ce qu’on nous a appris depuis plus de 40 ans. Quand le juge a fini de décider, eh bien, c’est la décision. Et ça, c’est ce que le Conseil constitutionnel a dit. Donc le décompte des mandats commence avec la nouvelle constitution, à partir de ce moment, la question, elle n’est ni juridique ni politique, elle est seulement mathématique»
, a expliqué la juriste.
Interpellée sur le dossier controversé de la gestion du fonds force covid-19, elle a été chargée d’aller s’expliquer auprès des partenaires, des diplomates accrédités à Dakar, afin de les convaincre de la «transparence» du gouvernement. Elle souligne que ceux qu’elle a déjà rencontrés «ne sont pas fâchés…»
Sur la récurrence des trafics de passeports diplomatiques et de service au niveau de son département, Aïssata Tall Sall a soutenu que son ministère va «alourdir» la procédure de délivrance des passeports diplomatiques. «Ça va l’allonger mais c’est le prix que nous devons payer pour sécuriser notre titre de voyages, qui est le titre officiel et qui est un titre de souveraineté», a-t-elle assuré lors du Grand jury de la Rfm.
Atlanticactu / Dakar / Khadim Mbodj