Une fin de semaine triste encore pour les sénéga lais épris de Justice qui se battent pour se libérer contre la censure consciencieuse entreprise par le régime de Macky Sall. Le journaliste d’investigation Pape Alé est privé de liberté par le fait du prince, victimes d’un acharnement d’État violent dans l’indifférence totale, le chroniqueur de Dakarmatin très éprouvé, est entrain de livrer son dernier combat de vie dans sa cellule. Sixième jour de grève de la faim à Rebeuss, Pape Alé Niang y creuse sa tombe en silence dignement entouré par ses principes et valeurs, pourtant il s’était donné corps et âme à consolider la démocratie sénégalaise, à participer majestueusement à toutes les transitions démocratiques historiques.
Qui peut nier le travail énorme qu’il a établi dans la presse sénégalaise ? Reporter à Sud Fm, rédacteur en chef, présentateur de journal télévisé, concepteur d’émissions politiques, journaliste d’investigations, administrateur du site d’informations en ligne Dakarmatin et auteur d’un livre d’enquête sur la mal gouvernance. Pape Alé Niang a sacrifié toute sa vie pour participer à l’éveil des consciences contre vents et marées. Victime d’un acharnement d’État qui pue un règlement de comptes, béni par les « neutres ».
Avons-nous ce devoir de se taire humainement, de se soumettre aveuglément, de fermer les yeux sur la situation critique de Pape Alé Niang ?