Il faudra bien en finir avec cette affaire. Se détourner de toutes ces polémiques qui pourraient plomber ou compromettre la vie sociale et notre commune volonté de vivre en paix. Evacuer tous ces dossiers qui polluent l’atmosphère politico-judiciaire de notre pays avec surtout cette insipide comédie concernant le prétendu viol d’une masseuse mythomane entre les mains de comploteurs. Une victime d’agression sexuelle qui ne semble pas avoir froid aux yeux.
Elle s’est présentée en tueuse devant le juge pour sa confrontation avec son supposé violeur. Ça s’appelle rouge danger, histoire d’affoler les mecs. Pour une victime de viol, ça fait quelque part désordre et laisse planer le doute. Et surtout quand elle ose nous regarder dans le blanc des yeux et balancer qu’elle n’a jamais déclaré qu’elle portait une grossesse. Il faut arrêter cette plaisanterie insipide avec des acteurs et metteurs en scène peu inspirés.
On l’a dit et le répète sans fausse pudeur, le c… de Adji Sarr ne vaut pas que le Sénégal parte en vrille. 14 morts, c’est déjà énorme. Il nous faudra donc évacuer tous ces dossiers politico-judiciaires. Notamment l’affaire Pape Allé Niang, faire avancer le dossier de ces personnes détenues dont une mère de famille dans le cadre de l’affaire dite « Farce spéciale ».
Il y a aussi ces jeunes en prison pour délit d’opinion, la surfacturation sur les 40 milliards en armements, la disparition de deux éléments de nos forces de défense suivie de la mort suspecte de l’un d’entre eux. Et enfin, rétablir l’ordre au sein de notre auguste Assemblée nationale si chahutée. Autant d’urgences qui nous interpellent.
En résumé, ce pays qui se déchire, et qui est sens dessus dessous sans que cela semble troubler personne, doit se remettre au travail et sortir du décor d’une ville en guerre. Hier, pour une simple confrontation judiciaire, Dakar a été bunkerisée avec des forces de l’ordre armées comme si elles se préparaient à faire face à des terroristes. Et c’était partout la même image. Mettre fin à ce jeu qui consiste à se faire peur devient donc un impératif.
kaccoor bi – le temoin