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La Coordination des associations de presse (Cap) hausse le ton. Au cours d’une rencontre tenue ce samedi à Dakar, elle signifie aux autorités qu’ils sont prêts à rejoindre leur collègue Pape Alé Niang s’il le faut.
» Nous sommes prêts à retrouver Pape Alé en prison et nous ferons ce qu’il faut pour le libérer. À partir de maintenant, nous n’excluons aucune action. On était dans la diplomatie, on était dans ce sens de responsabilité là. Mais on va faire la guerre comme à la guerre. Et tout ce que cette bataille pour la libération de Pape Alé va demander, nous le ferons » a indiqué Ibrahima Lissa Faye, membre de CAP.
Ce n’est pas la seule menace brandit par la Cap. Celle-ci informe qu’elle entame dès lundi des tournées chez les représentants diplomatiques et dans les familles religieuses.
» La semaine prochaine à partir de lundi, nous allons démarrer les rencontres avec les Chancelleries (les représentations diplomatiques), mais également, on va commencer à rencontrer les autorités religieuses et coutumières. Mais surtout, il y aura des actions » a informe monsieur Faye.
La Cap prévient cependant qu’elle ne va plus « rester les bras croisés et nous ferons le nécessaire pour
libérer Pape Alé Niang. Parce qu’en réalité les gens d’en face ne connaissent que le langage de la force et nous l’utiliserons vaille que vaille et quoi que ça puisse nous coûter. S’ils veulent ils n’ont qu’à nous mettre en prison ou nous assassiner ou nous faire ce qu’ils veulent. Pape Alé sera libéré, on est prêt à payer le prix fort pour ça ».
Fana Cissé
