Bienheureuses institutions !

par pierre Dieme

Les pauvres ! Il leur faudra bien se conformer aux mesures prises parle Chef. A leurs risques et périls. Acheter plus cher chez le grossiste et vendre moins cher aux miséreux. Une injustice que les malheureux détaillants devront supporter pour atténuer la colère des consommateurs. Mais dans ce jeu de yoyo, il s’agit bien de déshabiller Paul pour habiller Jacques.

Les grands perdants étant les détaillants qui ont déjà commencé à subir la dure loi des contrôleurs qui se font un malin plaisir à embarquer leurs marchandises. Mais voilà ! Dans ce combat contre la vie chère, les goulots d’étranglement des ménages ne se trouvent pas seulement au niveau des denrées alimentaires, des frais de scolarité ou du logement. L’Etat a oublié ces dépenses qui tuent silencieusement les ménages. Et en premier lieu, l’eau avec la société française qui nous en fait voir de toutes les couleurs avec des factures toujours plus salées sans qu’aucune explication ne soit servie aux consommateurs qui doivent se taire et subir.

D’ailleurs, on attend toujours l’audit du système de facturation de la Sen’Eau. Une promesse faite par le ministre de l’Eau et de l’Assainissement lors de son passage à l’Assemblée nationale en… 2021. L’électricité avec le système woyofal on devrait plutôt l’appeler « diisal » ! est également devenue un calvaire pour les ménages. Parmi les oublis, le train de vie scandaleux de l’Etat avec son Chef qui ne fait que des escales dans son propre pays avant de reprendre les airs pour aller recevoir des tapes des puissants de ce monde qui flairent l’odeur de notre pétrole et de notre gaz.

Ceux qui prenaient plaisir à comptabiliser et dénoncer les sorties de son prédécesseur étant dans ses valises. D’aucuns avaient même surnommé le père Wade « Mor Ndadjé » ! Une quarantaine de ministres, des dizaines de ministres conseillers, des conseillers spéciaux en veux-tu en voilà, des chargés de missions à la pelle, des envoyés spéciaux et même un Haut représentant! Tous ces gens payés à ne rien foutre, du moins pour la plus grande partie d’entre eux, ça grignote sur les finances publiques.

Ne parlons pas de nos institutions budgétivores comme l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental (Cese), le Haut conseil des collectivités territoires (Hcct), la Commission pour le Dialogue des territoires, le Haut conseil du dialogue social… N’en jetons plus ! Encore une fois, tout cela pèse sur les finances publiques et ce sont les citoyens qui sont pressurisés pour assurer le train de vie princier des éminences qui siègent dans ces institutions budgétivores et inutiles. La République est bonne fille !
KACCOOR BI – LE TEMOIN

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