Elle semble avoir renforcé l’idée selon laquelle le juriste disposerait aujourd’hui d’instruments qui lui permettraient de passer de la vraisemblance à la vérité scientifique, et de la vérité scientifique à la vérité judiciaire, accédant ainsi à l’illusion confortable de la certitude .
La preuve ADN pourrait alors être parfois plus perçue comme un élément procédural et non plus comme un élément probatoire.
Le test d’ADN peut permettre de déterminer les auteurs ( protagonistes présents sur le lieu) ou l’acteur.
Dans le cadre d’un viol, les prélèvements vaginaux ( ejaculat) permettent de déterminer l’effectivité de la relation sexuelle ,consentante ou non?
Le certificat médical est la colonne vertébrale et le point nodal de la procédure. Demander un test d’ADN , alors que le certificat médical tel que libellé écarte la thèse de l’agression sexuel pose un véritable et crée un amalgame et une confusion totale.
Docteur SERIGNE FALLOU SAMB, Membre de l’Ordre des médecins et responsable des cliniques privées du Sénégal