Maître A. Tall de Pastef a vivement réagi à l’interpellation ou l’arrestation des cinq gardes du corps d’Ousmane Sonko
Maître A. Tall de Pastef a vivement réagi à l’interpellation ou l’arrestation des cinq gardes du corps d’Ousmane Sonko, à la fin de la lecture du communiqué devant le Tgi de Mbour : « Une situation déplorable, une situation arbitraire, un enlèvement qui ne se justifie pas, surtout que nous sommes dans un Etat de droit où la justice doit fonctionner dans tous les sens.
Effectivement, ce sont les gardes les plus proches du Président Ousmane Sonko, les gardes les plus proches qui sont au nombre de cinq ou six. Effectivement, lorsque le Président Ousmane Sonko est venu au Palais de Justice de Dakar pour pouvoir subir son interrogatoire, son audition au fond, un peloton de gendarmes est venu procéder à l’isolement des gardes les plus proches du Président Ousmane Sonko avant de les faire arrêter et de les conduire immédiatement à la brigade de recherches de Mbour. Lorsque nous avons appris l’information, nous avons fait le tour des brigades et commissariats de Dakar pour savoir où ils ont été conduits. Malheureusement à chaque brigade, à la section de recherches, à la Sureté urbaine au niveau du commissariat central de Dakar, la Division des investigations criminelles, on n’a trouvé personne. La réponse est la même. Ils ne sont pas là. Arrivés à Thiès, un des gardes nous a contactés pour nous dire qu’ils sont amenés à Saly. C’est pour cette raison sans désemparer que nous avons fait le trajet et je viens d’arriver ».
Sur la suite du « Némékou Tour », Me Tall déclarera : « Je ne peux rien dire par rapport à ce qui va se passer demain ou après-demain. Nous avons un programme et nous allons à la rencontre des Sénégalais des profondeurs, des militants, des dignitaires religieux, des chefs de quartier, des chefs de village, des curés, des abbés, à la rencontre des citoyens sénégalais ».
Avant de se désoler que le Président Ousmane Sonko se retrouve sans garde rapprochée, ce qui l’expose à une situation de vulnérabilité et de précarité par rapport à sa sécurité. Me Tall a fait par suite cas d’une réunion de son protocole pour peaufiner une stratégie. « Nous sommes là pour s’enquérir de la situation de ces gardes rapprochées. Nous allons voir ce qu’on leur reproche. Mais à mon humble avis, je suis témoin oculaire des faits dans le village de Tchiky. Je pense que les autorités judiciaires sont en train de causer du tort à ces gardes qui ont été arrêtés. Au moment où il y avait des jets de pierre du camp adverse, c’est-à-dire du camp de Benno Bokk Yakaar commandité par une dame, une certaine Madame Dione, qui se trouve être chargée de mission à la Présidence de la République, les gardes de corps n’étaient intéressés que par la sécurité du président Ousmane Sonko. C’est ainsi qu’ils ont réussi à le faire exfiltrer, le mettre dans son véhicule pour prendre le chemin de Bandia. Si aujourd’hui ces gardes sont arrêtées, je suis désolé de le dire, c’est un enlèvement. L’enquête va nous dire ce qui s’est passé. Nous avons des blessés avec des certificats médicaux, on attend le moment favorable pour porter plainte ».
Samba Niébé BA