Tout le monde parle du contrat d’armement de 45 milliards de F Cfa entre l’Etat du Sénégal et un « choco-man » nigérien du nom de Petit Boubé. Tout le monde trouve que la transaction a été des plus louches, puisqu’elle a été effectuée par deux ministres n on habilités, et selon une omettant digne de la plus raffinée des maffias. Mais pour le ministre Alioune Ndoye, » lolou daal, dou dara. » L’opération s’est déroulée dans les règles de l’art, et reste une transaction normale, naturelle et légale.
D’ailleurs Sakhe, rajoute-t-il, la priorité dans ce dossier n’est pas là. Pour lui, elle se trouve plutôt dans la nécessité de débusquer le responsable de la fuite, parce que d’autres pays, quand on sort des documents qui ne sont pas encore déclassifiés, on sait ce qu’on risque face aux lois du pays. Il urge donc d’ouvrir une enquête. Pas pour « éclairer notre lanterne », mais plutôt pour identifier la taupe qui a divulgué des documents non classifiés.
Dont acte, Ndoye Maali Maram! Mais ce faisant, est-il encore utile de vous demander des clarifications sur l’ histoire des licences de pêche chinoises et européennes, ou la reconstruction laborieuse du marché Sandaga qui a vu l’entreprise de départ, virée ?
Wala grawoul, tamite ?
Sébé