Après plus de trois semaines de pause, les députés de la XIVème législature ont repris leurs activités hier, vendredi 14 octobre, avec la cérémonie d’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023.
Le top départ du marathon pour l’année parlementaire 2022-2023 a été engagée à l’hémicycle hier, vendredi 14 octobre. Pour cause, les députés de la XIVème législature ont repris du service avec la cérémonie d’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023. Occasion pour le nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, de réaffirmer son engagement pour le «succès» de cette législature, en plus d’inviter ses collègues à se comporter en «responsables», afin d’éviter des scènes comme celles vécues lors de la session inaugurale de la XIVème législature.
Après plus de trois semaines de pause, les députés de la XIVème législature ont repris leurs activités hier, vendredi 14 octobre, avec la cérémonie d’ouverture de la Session ordinaire unique de l’année 2022-2023. Cette séance a servi de tribune au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour faire une mise à niveau par rapport aux prochaines activités. «Nous nous acheminons vers quelques semaines qui seront marquées d’abord par la lecture du projet de budget, ensuite par les travaux en commission et enfin par les travaux en plénière devant aboutir au vote du projet de budget 2022- 2023», a-t-il renseigné. «Je voudrais inviter chacun d’entre nous à y mettre le sien nécessaire pour faire de ce cycle marathonien, une œuvre de succès, conformément à la mission qui nous est dévolue par le peuple sénégalais, à savoir le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale», a exhorté M. Diop à ses collègues députés. Non sans magnifier le budget social prévu par le gouvernement. «C’est bien entendu un contexte particulier qui marque notre législature et qui n’est pas que politique. La situation géopolitique et économique internationale très tendue impacte nos réalités quotidiennes. Elle fait aussi l’exercice budgétaire de cette année, une épreuve particulière. Nous pouvons déjà nous réjouir de l’intention affichée du gouvernement de donner la priorité à un budget social», a salué le président de l’Assemblée nationale.
METTRE LE PAQUET POUR LE SUCCÈS DE LA XIVEME LÉGISLATURE
Poursuivant son discours, Amadou Mame Diop a réitéré son engagement à veiller à la réussite de la XIVème législature. «Je voudrais ici encore une fois puisque, dit-on, la répétition est pédagogique, réaffirmer ma ferme volonté de ne ménager aucun effort pour le succès de notre législature. Quelques chantiers seront entamés prochainement avec pour ambition d’aboutir à une plus grande modernisation de nos méthodes de travail. Nous y reviendrons en temps utile, mais je peux affirmer que j’entends les poursuivre et les approfondir au besoin, y compris avec le soutien de l’État sénégalais, mais aussi de certains partenaires internationaux particulièrement attentifs au renforcement de l’institution parlementaire», a-t-il notamment dit face aux députés. «Conformément à l’esprit d’ouverture et de dialogue qui doit caractériser notre action à la tête de la représentation nationale, je reste ouvert à l’écoute de tous les députés dans la recherche de solutions adéquates à l’accomplissement de notre mandat dans les meilleurs conditions possibles. Cela également conformément à la volonté du président Macky Sall qui accorde une importance particulière à la réussite de notre mission», a promis le maire de Richard-Toll.
«NOUS SOMMES SURVEILLÉS ET ATTENDUS PAR LE PEUPLE SÉNÉGALAIS ET MÊME AU-DELÀ»
Regrettant la cohue qui s’était emparée de l’hémicycle lors de la session inaugurale de la XIVème législature, le successeur de Moustapha Niasse a exhorté les parlementaires à revenir à de meilleurs sentiments. «Ne perdons pas de vue qu’après l’épisode malheureux du 12 septembre dernier (jour de la session inaugurale de la XIVème législature-Ndlr) nous sommes surveillés et attendus par le peuple sénégalais; et même au-delà, par tous ceux qui ont eu à regretter ces événements jusqu’au-delà de nos frontières. Tout naturellement, nous pouvons avoir des points de vue divergents. À nous alors de les jouer avec responsabilité et efficacité sous le sceau particulier de la sérénité, lors de nos travaux. Notre règlement intérieur est pour cela l’un de nos meilleurs alliés. Quel que soit le bord où nous nous situons, le respecter, nous y adosser, sera essentiel à la bonne marche de nos travaux», a-t-il plaidé au perchoir.
PAPE MOUSSA CAMARA (STAGIAIRE) & NANDO CABRAL GOMIS |