Ils appuient fort sur l’accélérateur. Il faut que leur Champion fasse sa déclaration de candidature. Même si la Constitution lui interdit formellement de se représenter. Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs dit cette charte fondamentale. C’est du français et pas du créole. Plutôt que de constitutionnalistes, il nous faut des grammairiens pour faire savoir à cette bande d’incultes que cette phrase ne peut être matière à interprétation.
Le troisième mandat, c’est dans l’air du temps. Ils ne sont pas repus et en veulent encore surtout dans la perspective de l’exploitation de l’or noir et du gaz découverts au large de nos côtes. Ce serait un crime impardonnable que de laisser ces vilains révolutionnaires, qui appellent à se défaire de l’étreinte qu’exerce l’ancien colonisateur sur notre économie, s’emparer de cette richesse. Pour ceux qui doutaient encore de la volonté du Chef de s’accrocher au pouvoir, en voici la preuve. Ceux qui parlent sont pour la plupart des gens sans relief et sortis du néant. A l’instar de ces deux « comédiens » quand une certaine presse, certainement manipulée, saluait une sortie inopinée du Chef et « son plus fort » dans la banlieue. Pourquoi riez-vous ? Apparemment, le scénariste de cette telenovela est un piètre en la matière.
Sa direction des acteurs est plus que nulle. Ça se voulait un film attendrissant montrant un président proche de son peuple. Un film qui, à travers de belles images, devait nous montrer l’excellente côte de popularité de ce président. Et voilà que tout leur retombe sur la gueule, aux réalisateurs de ce film minable. Si Racine Brejnev Talla n’en fait pas partie, qu’on nous coupe la main. Plutôt que de trouver des figurants anonymes, il présente au Chef, dans le rôle du citoyen lambda, son directeur de cabinet et non moins chargé de mission à la présidence de la République.
Le bienheureux est également agent de la Dgid. Un joli cumul qui l’a vite engraissé. Y a également un autre conseiller municipal du scénariste. Lui, il a été engraissé par l’argent des inondations. Après ça, vous voulez que l’on ne doute pas de leur sincérité lorsque tous ces mauvais acteurs viennent s’égosiller pour nous présenter un 3ème mandat du président de la République comme étant une demande sociale ? Remboursez ! auraient crié les amateurs des salles obscures déçus d’avoir eu droit à un navet en lieu et place du chef d’œuvre promis.
KACCOOR BI – LE TEMOIN