Après le nouveau coup de force au Burkina, la Cedeao n’a pas tardé à réagir.
La Cedeao a condamné la prise de pouvoir qui s’est de s’opérée ce vendredi au Burkina Faso. En effet, elle «trouve inopportun ce nouveau coup de force au moment où des progrès ont été réalisés, grâce à la diplomatie et aux efforts de la CEDEAO pour un retour méthodique à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1° juillet 2024.»
Dans un communiqué de presse, la Cedeao réaffirme son opposition sans réserve à toute prise ou maintien du pouvoir par des moyens non constitutionnels et exige le respect scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les autorités de la Transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1ª juillet 2024.
«La CEDEAO met en garde toute institution, force ou groupe de personnes qui par des actes empêcherait le retour programmé à l’ordre constitutionnel ou contribuerait à la fragilisation de la paix et la stabilité du Burkina Faso et de la Région», lit-on dans le communiqué de presse.
Youssouf SANE