« Si les leaders de l’opposition radicale notamment Sonko et Barth entretiennent des relations conflictuelles avec la presse, cela peut être analysé comme des réflexes d’autodéfense contre les coups politiquement mortels du pouvoir relayés par une presse obséquieuse qui souffre d’impartialité et d’objectivité.
Les journalistes dans leur rôle de diffuseurs d’informations doivent refuser toute connivence avec les portefeuilles lourds et d’être sous leur coupe en vendant ou en tarifant l’information. Parallèlement, ils ne doivent pas servir de punching-ball à une opposition qui a souvent du mal à en découdre avec le pouvoir. C’est la seule condition de leur équidistance garante de leur indépendance entre les acteurs politiques de toutes les coteries ».
Serigne Saliou GUEYE