Personne ne dit que nous allons vite nous habituer, mais depuis les tragédies de Linguère, Louga, Tivaouane, et il faut reconnaître que ça commence à « bien « faire du côté de nos hôpitaux.
Un nouveau drame vient en effet secouer le milieu hospitalier à Kédougou, avec une parturiente qui y a laissé la vie, au cours d’un accouchement difficile.
Conséquences immédiates? Trois professionnels de santé ont été aussitôt arrêtés sur ordre du Procureur de la République de Kédougou. Il s’agit d’un gynécologue, un anesthésiste et un infirmier. Tous ont été placés en garde à vue, et une enquête a été ouverte.
Pour le Procureur Mbaye Thiam, nous avons affaire à un cas d’homicide involontaire avec une une forte négligence médicale et un manquement manifeste aux règles.
Et comment en est- il arrivé rapidement à cette conclusion ? En exploitant à fond le rapport de ses services. Sans même attendre le ministère de la Santé ou les explications du personnel sur place ?
Il faut le craindre car, selon Fodé Danfakha, le médecin chef du district sanitaire, la victime est entrée en bloc avec un nourrisson déjà mort dans le ventre et l’équipe en place a tenté de la sauver 4 heures durant, avant de se résoudre à constater son décès.
Le proc, est il alors allé trop vite en besogne ? Cela se susurre, en tout cas.
Sébé
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