Il faut réussir la prouesse, quand même. Malgré ce qu’endurent les dakarois depuis que les pluies diluviennes sont venues nous dire bonjour, la RTS réussit à trouver des gens heureux dans notre malheur.
Enfin…des gens pas trop préoccupés par leur sort, que la boîte de Talla déniche un peu partout, et même à Keur Massar qui est devenue la capitale des inondations au Sénégal.
Grâce à qui, exactement, me demanderiez- vous ? Et je vous répondrais grâce à des génies zélés, inconditionnels de Talla, comme Mama Moussa Niang.
Ces hommes à la science flexible, variable, ne reculent devant rien en effet, , pour les beaux yeux du petit prince.
Quand Dakar a commencé à se noyer sous les eaux, lui, il a eu le courage d’aller faire un reportage sur le terrain. Mais du R.A S.
Du presque rien pour ainsi dire, puisque notre reporter ne viendra plus tard, que pour nous apprendre qu’il n y avait pas de quoi fouetter un chat (même si l eau arrivait jusqu’au bassin), que tout cela allait vite finir puisqu’après la pluie arrive le beau temps, et enfin, qu’au lieu de passer notre temps à nous plaindre, nous gagnerions à aller visiter les grands chantiers en cours de Big Mack, pour venir à bout des calamités naturelles.
Ainsi soit -t’il. Mais si Mama Moussa est né lui aussi bien après les indépendances, de quoi sera t-il capable un jour, quand il approchera la soixantaine ?
C’est la question que bon nombre de ses confrères se posent.
Sébé
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