Le maire de Keur Massar Nord, a dénombré une centaine de maisons submergées par les eaux de pluies. Selon les informations qu’il a fourni, certaines familles ont quitté leurs lieux d’habitation, tandis que d’autres n’ont pas les moyens. D’après le journal « Rewmi Quotidien », le plan National d’organisation des Secours (ORSEC) n’est pas encore déployé dans ce secteur, mais les moyens de la mairie et le dispositif du projet sont mis en branle.
« Avec l’arrivé de l’hivernage, la situation est un peu chaotique. Parce qu’il y a des zones qui sont totalement inondées. Prenez les Parcelles Assainies de Keur Massar, les unités comme U14, U11, U17, U15. Vous prenez des villages comme Keur Massar nord il y a des zones inondées. À peu près toutes les zones de la commune de Keur Massar nord, il y a des inondations. Il y a des déplacements des populations », a expliqué Adama Sarr maire de Keur Massar Nord.
À en croire ce dernier, une centaine de ménage ont été déplacé de Keur Massar vers d’autres lieux et y en a des ménages aussi qui vivent sous les eaux jusqu’à présent. Toutefois il a déclaré que depuis la première pluie jusqu’à présent, un dispositif de pompage a été installé dans toute la commune Keur Massar Nord qui compte 94 quartiers.
Adama Sarr a demandé ce que le plan Orsec soit déclencher dans sa commune. « Nous attendons que cela soit déclenché dans les plus brefs délais pour soulager les populations. Concernant le projep2 les travaux ont commencé il y a de cela 2 mois. Et dans ce projet-là, il y a un dispositif de pompage que la mairie a mis en place. En plus de cela, la mairie a dépêché 16 motos pompes électrique pour soulager les populations »a-t-il sollicité.
Les fortes pluies qui se sont abattues sur Dakar, ce 5 août 2022 ont poussé le ministre de l’Intérieur, sur instruction du chef de l’État, à déclencher le Plan ORSEC. Les fortes pluies ont causé beaucoup de dégâts et engendré une perte en vie humaine. Ainsi, « tous les services de l’État sont mobilisés pour porter secours et assistance aux populations sinistrées ».
Ndeye Fatou Touré