À mon réveil d’hier, en écoutant quelques radios de la bande FM et en feuilletant des quotidiens, un frisson glacial m’a parcouru la colonne vertébrale tellement j’ai eu peur. Peur d’avoir raté un autre discours de Ousmane Sonko dans lequel il aurait appelé à un ethnocentrisme primaire.
Comme d’habitude, j’ai parcouru pendant plusieurs minutes youtube sans être édifié. Je consulte la page de jotna et je n’y trouve que l’unique discours d’anthologie qu’il a prononcé lors de la présentation des condoléances des leaders de YAW. Alors j’interpelle directement le concerné qui me dit n’avoir prononcé qu’un seul discours. J’ai commencé, ainsi, à me poser un certain nombre de questions.
Ne suis-je plus capable de comprendre un discours, même prononcé dans ma langue maternelle ?
Suis-je en train de rêver dans un sommeil profond ?
Ou bien les démons, ennemis jurés de pastef et de notre pays, n’ont-ils pas repris leur jeu favori : manipulation et diabolisation ?
Oui, face au désarroi et au désespoir, les sinistres mauvais perdants on repris leurs langues fourchues pour diaboliser l’unique espoir du peuple.
Si nous prenons le temps de réécouter ce discours, inévitablement, on comprend d’avantage pourquoi le peuple sénégalais a définitivement tourné le dos à certains groupes de presse, vomi certains opposants et ignoré une partie de la société civile.
Les sorties ahurissantes et nauséabondes de l’observateur des futurs médias, de Ibou Fall de i-medias, du Quotidien du dangereux Madiambal Diagne, du forum du justiciable dont l’unique membre passe son temps à piailler pour plaire au pouvoir, du pseudo opposant Abdoul Mbaye qui ne sait toujours pas sur quel pied danser, ces sorties, disais-je, montrent à suffisance jusqu’où ces bras armés peuvent aller.
Quand Ousmane, à l’entame de son propos, demande aux casamançais de ne point tomber dans le piège de Macky Sall et son pouvoir dont le jeu favori est de répondre au projet de pastef par la diabolisation et la stigmatisation de son leader, il les appelle bien évidemment à s’ancrer d’avantage dans cette nation sénégalaise qui doit être au dessus de toutes nos personnes. Illustrant l’attitude abjecte de ce pouvoir, il n’a pas oublié de rappeler les questions posées par les FDS aux manifestants interpellés leur demandant leurs noms de familles pour les taxer de rebelles si par hasard ils répondaient par un nom à consonnance sudiste.
Je ne cacherai pas avoir écrasé une larme quand je l’ai entendu rappeler qu’à chaque fois que sa vie était en danger, ce sont des membres de la nation, issus d’autres régions du Sénégal qui viennent, au prix de leur vie, lui servir de bouclier humain. « Ils m’aiment plus que vous m’aimez » s’écria-t-il.
En quoi un tel discours peut-il être compris autrement qu’un appel à la consolidation de la nation ?
Ce sont ces mêmes groupes de presse qui sont surpris quand les sénégalais leur montrent leur dégoût.
Ce sont ces soit disant opposants qui s’étonnent quand ils ne peuvent même pas récolter 1% des suffrages des sénégalais.
Ce sont, enfin, ces membres de la société civile qui ne s’occupent jamais des problème des citoyens et qui ont toujours triché dans leur vie pour « avancer ».
Au peuple sénégalais, qui a su toujours être présent aux grands moments de l’histoire, Ousmane Sonko lance un appel à l’unité et au défi de rendre à notre pays toute sa souveraineté. Il est ainsi impérieux de répondre dès ce 31 juillet, en punissant ces éléments nuisibles de la société, donc à aller voter massivement afin de donner une écrasante majorité à l’Inter coalitions YAW – wàllu dans le seul et unique but d’abréger les souffrances de tous fils de cette grande nation.
Moustapha Sarré Directeur de Daaray Cheikh Anta Joob
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