« Nii la cas bi demeh: Wadji daffa misé wone sur Idy 4eme président.. Ndama Kadjior deme si élection bi, ladji.’’
En 2009 d’ailleurs, rien n’a marché pour eux. ‘Niou moudj deff ko, simple conseiller municipal sous la bannière de Rewmi.’’
Alors déçu, mou migrer « si beneu société civile, commencer nakk di saaga opposition pour ninale son Thiepe.
Partout il cherche à attirer l’attention avec un langage ordurier et une frustration débordante.
Il n’a jamais été neutre, il ment partout et surtout pour faire du mal.
Nii la cas bi demeh. »
Ces propos sont de Maimouna Bousso de la Coalition YAW.
Ils s’intéressent au cas de Abou Diallo, ce « représentant » de la société civile hyper présent sur les chaînes de télévision, et qu’on ne manque pas de louper à cause de ses attaques à l’opposition (tout en s’abstenant de critiquer le Pouvoir) et une certaine hargne dont personne ne se doutait de l’origine.
Toutefois, c’est oublier que nous autres Sénégalais, entre autres allergies, nous supportons difficilement les « insulteurs », les zélateurs, les transhumants, encore moins, les débatteurs qui s’en prennent à la vie privée des autres pour les étaler face camera.
Et sur ce chapitre, Abou Diallo est passé maître. L’adversaire de la Coalition YAW se fait particulièrement remarquer cette saison, par ses prises de position personnelles, loin de servir de socle à un débat intellectuel.
En raison des prochaines élections ? » Yalla reka kham. »
Mais si, pour pénurie d’invités, des médias nous vendent ce personnage au langage fleuri à chaque menu, facile de comprendre pourquoi on les zappe allègrement pour aller voir ailleurs. Même à la RTS.
Avant tout, du respect et de l’éducation pour les téléspectateurs, mais certains invités semblent en manquer sérieusement.
Sébé