Le Conseil constitutionnel piégé par sa Décision sur la liberté des candidats de démissionner

par pierre Dieme

Pour pousser le Conseil constitutionnel à se noyer dans sa forfaiture, les 50 Suppléants de Yewwi Askanwi vont lui envoyer leur démission pour raison personnelle, professionnelle ou familiale ou personnelle.
C’est ce même Conseil constitutionnel, dans sa Décision n°8/E/2022 du 21 mai 2022 (il y a donc 14 jours), qui a jugé que l’interdiction pour un candidat investi de démissionner ayant été abrogée dans le nouveau Code électoral, : »L’art 4 de la Constitution consacre la LIBERTÉ DE CANDIDATURES EN MATIÈRE ÉLECTORALE ».
Dans son Considérant 11, le Conseil constitutionnel estime, qu' »en l’absence de toute disposition législative et règlementaire contraire, la Coalition YEWWI Askanwi est autorisé à remplacer ses candidats démissionnaires ».
Par conséquent, tout candidat investi dans les législatives est libre de démissionner à TOUT MOMENT avant le 31 juillet date des élections et de permettre à sa Coalition de le remplacer.
Le Conseil constitutionnel sera à nouveau saisie si chaque Suppléant de la liste nationale de Yewwi Askanwi envoie une lettre de démission individuelle pour raisons personnelles, professionnelles ou autres.
Le Ministre de l’intérieur sera obligée ou d’accepter les démissions et inviter Yewwi Askanwi à les remplacer, ou refuser les démissions dans un nouvel Arrêté qui sera attaqué devant le Conseil constitutionnel.
Les choses compliquées pour Macky ne font que commencer.

Amadou Ba

You may also like

Web TV

Articles récentes

@2024 – tous droit réserver.