Le Sénégal, pays membre de la Cedeao, place beaucoup d’espoir dans l’exploitation future commune avec la Mauritanie des champs de gaz et de pétrole découverts dans l’Atlantique ces dernières années. Le président sénégalais a prévu le début de la production en décembre 2023, à raison de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an dans un premier temps.
Le Gaz sénégalais, qui n’est pas encore sorti des entrailles de l’océan, aiguise déjà beaucoup d’appétit du côté de l’Occident, surtout dans le contexte actuel marqué par des tiraillements avec la Russie, jusque-là principal fournisseur de gaz pour l’Europe occidentale. Ainsi, à en croire l’AFP, l’Europe, particulièrement l’Allemagne, cherche à réduire sa dépendance au gaz russe.
Consciente des enjeux du moment, Dakar, toujours selon l’AFP, se dit prête à livrer, dès 2023, du gaz naturel liquéfié (GNL). Et les clients ne manquent pas. L’Allemagne est en discussions « intensives » avec le Sénégal pour participer à des projets autour des ressources en gaz du pays ouest-africain, qui est lui-même prêt à alimenter l’Europe. Gagnant-gagnant, le Sénégal cherche des investissements pour développer ses infrastructures et l’Europe des sources d’approvisionnement pour réduire sa dépendance au gaz russe.
Dans tous les cas, le Président Macky Sall a prévu le début de la production en décembre 2023, à raison de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an dans un premier temps, et 10 millions en 2030.