Dans un pays où il y a des lois écrites et inscrites dans notre Constitution, on en fait malheureusement de multiples interprétations. Des faits qui ne se passent souvent que dans nos Etats africains où les praticiens du Droit ne s’accordent jamais sur rien. Il arrive également qu’ils prennent position selon leur appartenance politique douteuse. Depuis quelques jours, ça part dans tous les sens. Et chaque jour, un juriste ou un expert électoral sort de son cabinet pour nous interpréter une loi ou un arrêté, créant une véritable cacophonie. Laquelle pourrait nous pousser irrémédiablement vers le chaos. Le pays traverse une situation assez difficile, laquelle pourrait compromettre notre devenir dans un monde en crise.
Jamais sans doute, une veille d’élection n’a été aussi incertaine avec des nerfs déjà à fleur de peau. Une loi qu’une majorité a imposée sans en discuter largement avec l’opposition est à l’origine de ce fâcheux malentendu politique. Des partis sont ainsi écartés d’une participation à une élection par un système de filtre mal conçu et dont tout le monde s’accorde à reconnaitre les limites. L’autre problème consiste en une grande connerie de parité. Deux camps s’opposent ainsi. L’un voudrait que l’autre ne participât pas aux prochaines Législatives car disqualifié par une loi sur le parrainage.
L’autre camp pense que la liste de son adversaire est forclose dans la capitale. Cependant chaque juriste ou expert électoral s’accroche à son raisonnement. Quand une partie élève la voix, l’autre veut se faire entendre, se marquant à la culotte. Chacun y allant de ses menaces et interprétations. Tout cela par la faute de lois que l’on considère nous, au Témoin, comme des conneries. Il urge de mettre tout à plat et se parler, plutôt que de bander les muscles. Il y va de la paix sociale de ce pays. A l’arbitre de siffler la fin du match. Demain, ce sera trop tard…
KACCOOR BI