En France, pour la troisième fois consécutive, Mbappé vient d’être élu joueur de l’année.
Mais on peut ne pas être d’accord avec les responsables du foot de ce pays, pour plusieurs raisons qui tiennent de la rivalité avec ses pairs.
S’il est vrai que le jeune attaquant compte parmi les étoiles du monde, il n’en demeure pas moins que ce sont les buts qu’il marque à chaque match qui l’ont mis sur ce rang.
Tout comme Benzema, c’est un renard de surface qui réalise ses plus grands miracles dans les 18 mètres du camp adverse. C’est un buteur inné, un finisseur, enfin un « tueur » comme on le dit dans le jargon footballistique.
Au contraire de ses deux rivaux, Sadio Mané a pour terrain de jeu…presque tout le terrain.
C’est un organisateur patenté qui possède, outre excellent jeu de jambes, une puissance de tir remarquable et un sens poussé pour bien distribuer les rôles.
Il n’obtient que quelques occasions de marquer pendant une partie, mais il se fixe comme objectif principal, de faire l’impossible pour transformer ses occasions en buts.
Pour cela, il a une bonne maîtrise technique du ballon, une condition physique adaptée au jeu, un mental à toute épreuve et surtout une motivation, personnelle, réfléchie qui l’aide à grimper tous les échelons en un temps record.
Le jour où, sans tricher, les autorités mondiales du football sauront faire la différence entre un marqueur de buts et un joueur accompli pour une récompense mondiale, Sadio Mané pourrait être le meilleur au monde.
Sébé