Il faut lire Madiba pour comprendre tout le débat sur les réseaux sociaux. Mandela a rappelé que « c’est toujours l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte ».
Quand une partie de la presse est corrompue, apeurée, ligotée, menacée et de manière flagrante partisane, n’informe ni juste ni vraie, fait dans la propagande et ne met en avant qu’un son de cloche marginalisant ainsi d’autres sons de cloche, les citoyens vont vers le seul espace de liberté qui leur reste: les réseaux sociaux.
Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui font peur c’est l’utilisation pour informer juste, éveiller, conscientiser et mobiliser les citoyens qui fait peur à Macky Sall et à sa bande.
Je suis préoccupé et inquiet quand je vois mes concitoyens auxquels Macky interdit tout – jusqu’à exprimer leur opinion – en arriver à dire: « insulter fait partie du combat ».
Ces formes de lutte sont la création du président Macky Sall et de sa bande. Ils sont les seuls responsables de cette forme de radicalisation que je n’encourage pas même si je la comprends.
S’il n’y a pas de débat dans ce pays, si le débat s’est appauvri c’est parce que Macky Sall et sa bande néocoloniale n’en veulent pas. La preuve, la RTS, Le Soleil – appartenant aux sénégalais – ne sont pas des espaces de débat, de pluralité. Mais des espaces d’une pensée unique néolibérale de soumission à l’impérialisme et de perpétuation du pouvoir apatride de Macky Sall.
Quand dans un pays 10 policiers peuvent bastonner et envoyer Adja Ndiaye de Dakar Actu à l’hôpital sans qu’aucune sanction ne soit prise, ce pays ne doit même pas être classés. Le monstre néocolonial qu’est le pouvoir violent de Macky Sall piétine la presse, les mouvements citoyens, les partis d’opposition, les entreprises, les paysans, les ouvriers, la jeunesse, les pêcheurs, les éleveurs…
Justement, notre rôle – dans le cadre du FRAPP – est de rendre plus audibles et visibles toutes ces injustices, violations, violences, répressions, oppressions…
Faire que les questions de licenciements arbitraires, de spoliations foncières, d’accaparement des forages, de démolition de maisons, de violations des droits des travailleurs mais aussi sur le franc CFA, les diktats du FMI et de la banque mondiale, l’invasion des magasins de grandes surfaces, la présence militaire étrangère…fassent le buzz afin de contribuer à susciter le débat sur ces problématiques et mobiliser nos concitoyens sur elles: telle est notre mission quotidienne.
Si je suis candidat à la candidature de Yewwi Askan Wi pour les élections législatives du 31 juillet 2022 c’est pour rendre davantage audibles et visibles ces questions, mais surtout pour donner aux victimes de ces questions une majorité parlementaire qui puisse mettre un coup d’arrêt à la violente politique anti-sociale, anti-démocratique, anti-populaire et anti-nationale du président Macky Sall.
Si je suis candidat à la candidature c’est aussi pour que notre assemblée nationale soit une assemblée panafricaine qui refuse par exemple que le Sénégal soit instrumentalisé, manipulé à travers Macky Sall pour étrangler le vaillant peuple frère du Mali ou signer les APE.
Je suis un candidat à la candidature qui acceptera que les meilleurs profils que le mien, que les meilleurs CV citoyens et politiques que le mien soient pris y compris à mon détriment. Car l’objectif n’est pas d’être député mais d’abréger les souffrances des Sénégalais à partir de l’assemblée nationale – dès août 2022- et cela passe par une majorité parlementaire Yewwi Askan Wi au soir du 31 juillet prochain.
Non au néocolonialisme !
Non à la 3e candidature illégale et illégitime !
REFUSONS !
RÉSISTONS !
LUTTONS!
ORGANIZE, DON’T AGONIZE!
RÉSISTANCE !
GMS
Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui font peur c’est l’utilisation pour informer juste, éveiller, conscientiser
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