Ancien député à l’Assemblée nationale, Cheikh Omar Sy, membre de la nouvelle coalition « Alternative pour une Assemblée de Rupture » (AAR), a été l’invité du Jury du Dimanche. Sur les ondes de la 90.3 Iradio, il a donné les raisons pour lesquelles il a décidé avec le Président de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la république (Agir), Thierno Bocoum, l’ancien porte-parole du parti Rewmi, Abdourahmane Diouf, l’ancien ministre de l’Energie et président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall, l’ancien magistrat, Ibrahima Hamidou Dème, de mettre sur pied ladite coalition.
Selon lui, cette nouvelle formation politique vise à porter l’espoir du peuple lors des prochaines élections législatives. « En moins de 72 heures de la création de notre coalition, beaucoup de gens nous ont abordés pour nous remercier d’avoir mis en place cette coalition-là. Mais on garde les pieds sur terre parce que cette coalition est une demande sociale en réalité. Par ailleurs, nous avons déposé notre caution pour les prochaines élections législatives. Cela veut dire que nous nous étions préparés pour notre mission. C’est une bénédiction de se retrouver autour d’une coalition pour servir les sénégalais et non se servir nous-mêmes », a-t-il déclaré.
Avant de poursuivre : « nous allons aux élections législatives avec l’espoir du peuple sénégalais. L’espoir que le peuple comprendra qu’il faut une rupture parce que vous avez vu en 2012 nous avions soumis beaucoup de critiques en disant que c’était notre Assemblée qui était nulle. Mais c’est encore pire aujourd’hui. On parle d’Assemblée catastrophique. Les sénégalais s’attendent aujourd’hui à voir des responsables, des personnalités qui ont de l’expérience et qui sont restés constants dans leur démarche pour le combat de la rupture. Et, je pense que c’est notre apport aujourd’hui parce que nous aurions pu choisir des voies de facilité pour être des députés. Mais je ne pense pas et je le dis sincèrement que dans notre coalition que nous sommes mus par des ambitions d’être des députés ».
Devant le jury du Dimanche, il a précisé que personnellement quand il rejoignait cette coalition, il a fait comprendre à ses membres que l’objectif c’est de participer à relever le débat. « Mais aussi de faire participer mon expérience d’ancien parlementaire et de la société civile. Parce qu’aujourd’hui la société civile contribue beaucoup à l’avancement de ce pays-là. Et ça c’est une attitude que moi-même j’assume pour apporter une conjonction des idées », a-t-il soutenu.
Sur une question de savoir est-ce qu’il pense que la coalition « Alternative pour une Assemblée de Rupture » aura un bon score lors des prochaines élections législatives ? Il a rétorqué que : « nous avons espoir que nous aurons un bon score. Je l’ai dit, ça fait moins de 72 heures que cette coalition existe et je ne peux pas vous dire la déferlante d’espoir qui vient vers nous. Les gens disent enfin voilà une coalition qui nous représente, enfin un nouveau souffle dans le débat politique, enfin des gens qui ont le même profil et enfin des gens qui sont désintéressés depuis le début de leur engagement politique. Donc, je pense que les sénégalais voteront massivement pour une Assemblée de rupture avec notre coalition. On fera un bon score parce qu’aussi nous regroupons des entités qui ont eu à faire des résultats lors des précédentes élections. Et nous avons tous accepté que Thierno Alassane Sall dirige la liste. C’est une vraie équipe que nous avons ».